17/02/2020
"L'Algérie de Kamel Daoud" (Oran en vedette). Documentaire de Jean-Marc Giri.

Sur la 5, en replay. Kamel Daoud, Oran... Des témoignages,
sans aucun tabou. Et des moments forts. Comme la parole
de ceux qui partagent vie intellectuelle et quotidien convivial
avec Kamel Daoud, connaissent beaucoup de lui. Un portrait
d'Oran, dans sa spécificité. Ville unique, imprégnée d'Espagne
aussi (on a entendu des échos d'espagnol). Et ce que dit Kamel
Daoud de son écriture en réponse au livre de Camus, L'étranger,
évacue les projections et instrumentalisations. Il insiste sur le fait
que son roman n'est pas "contre" Camus, mais, dit-il, "un exercice
d'admiration", un peu insolent, une "conversation". Il est,
en fait, un camusien authentique, avec la liberté de pensée de qui peut
affronter tout en aimant, non pas parce qu'il fait, lui, un contresens
sur l'intention de Camus dans sa propre création, mais pour être
dans une parole commune qui pose des nuances clés sur les
perceptions intimes du réel. Kamel Daoud parle, à un moment,
de l'altérité, du manque d'altérité quand l'autre est absent et
qu'on le réinvente négativement, justement parce qu'il est absent.
23:46 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kamel daoud, jean-marc giri, oran, algérie, hirak, l'algérie de kamel daoud, livres
07/04/2019
ALGÉRIE. Revue de presse...
Je reprends ici une sélection de mes lectures, depuis la note du mois dernier. Des articles que j’ai d’abord partagés sur mon mur Facebook, et par Messenger, et autour desquels des échanges se font, dont certains en messages (MP). Je vois souvent certains amis algériens les partager à leur tour (c’est ma contribution indirecte…), et réciproquement j’en partage des leurs. Quelques semaines où, comme je le dis dans la note d’hier, beaucoup de choses ont évolué. Des victoires, des avancées heureuses. Mais aussi des crispations qui révèlent un peu plus les fractures qu’on connaît déjà. En Algérie, quand on veut résumer, on peut dire qu’il y a une faille entre ceux qui aiment Kamel Daoud et les chroniqueurs critiques (bien plus nombreux à les apprécier que les autres ne le disent...) et ceux qui ont une aversion pour ces auteurs (en général à cause de leur conception laïque de la spiritualité - qu’ils soient croyants, agnostiques, ou athées). Dans les réactions de rejet le mot ‘islamophobie' est vite sorti, ce concept qui cible le plus souvent la critique des idées (car la musulmanophobie n’a rien à voir avec ça). Et suivent les injures (‘traîtres’ pour les auteurs haïs, ou ‘racistes’ pour ceux qui ne sont ni musulmans ni Algériens…). J’ai lu récemment un post d’un internaute algérien (que je ne peux partager, même s’il était public, car il n’est pas en ligne ailleurs) où l’auteur, exaspéré par ces attaques injustes, et pour avoir réfléchi souvent à ces questions, résumait son point de vue avec cette formule, en titre : 'L’islamophobie : une invention des ténébreux’ (c’est-à-dire des islamistes). Et il commentait en rappelant que, si le mot est attesté bien avant cette instrumentalisation, son utilisation actuelle est leur création.
23:30 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, algériens, bouteflika, idéologie, presse algérienne, laïcité, fondamentalisme, religion, islam, femmes, liberté-algérie, algérie focus, el watan, le matin d’algérie, huffpost maghreb, observalgérie, couleurs d’algérie, abdelkhalek labbize, algérie penser librement, forum france-algérie, les algériennes, femmes insoumises dz
06/04/2019
ALGÉRIE, suite... Une démission, des questions, des espoirs. Symbolique matin d'Algérie...
Beaucoup de faits sont intervenus depuis ma première note-dossier.
Le rejet du système est aussi celui des partis complices, et d’abord du FLN. La méfiance touche l’armée (pas toute l’armée, certains officiers, officiels considérés comme compromis). Même si on voit que des accusations peuvent être prononcées à tort, par effet d'entraînement, rumeurs etc.. On a vu des textes circuler pour défendre des personnalités, après de telles attaques. Des écrivains ont pris la plume pour cela, comme Yasmina Khadra. Et des chroniqueurs, des internautes moins connus aussi (mais suivis par des listes de lecteurs attentifs, sur les réseaux sociaux). 23:34 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, algériens, diaspora, bouteflika, mandat, système, f.l.n., politique, idéologie, religion, islam, femmes, mohamed benchicou, le parisien, brice perrier, kamel daoud, yasmina khadra, boualem sansal, aziz chouaki, anouar benmalek, amin zaoui, karim akouche, tawfiq belfadel, femmes insoumises dz, hebib khalil, ardavan amir-aslani, les algériennes, le matin d'algérie, mohamed kacimi, nadia tazi, daikha dridi, meriem khelifi, mustapha benfodil, khaled belkouche, abdou semmar
22/03/2019
"Daho par Daho". Un documentaire (de Christophe Conte), et des liens...
Lu dans Le Monde du 21…
Ce Vendredi 22 mars, à 23h05 sur France 3, documentaire de Christophe Conte sur Étienne Daho, chanteur né à Oran. Archives sonores et éléments sur sa vie, dont des douleurs (l’abandon du père, le départ de l’Algérie, des rumeurs malveillantes, une période difficile liée aussi à la célébrité : "J’avais perdu ma trace", ce qui le décidera à faire une psychanalyse). De l’arrivée en France il dit la difficulté à ne pas se laisser être "l’étrange étranger" (ne pas être enfermé dans la perception des autres). Il préfère parler de "sale guerre" que des "événements". "On se construit avec ses manques", dit-il (citation de l’article) à propos de l’abandon du père (en pleine guerre d’Algérie). Un beau titre d’une de ses chansons : "Le Premier Jour du reste de ta vie." … Une phrase de lui, dans le film : "Il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous".
Lien vers l’article du Monde...
« Sur les fonts baptismaux d’Étienne Daho », 21-03-19... https://lemde.fr/2Tr3rzs
Christophe Conte a écrit aussi un livre sur le chanteur,
« Daho », éd. Flammarion, 2017.
21:50 Publié dans ART.chanson.musique.théâtre, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : étienne daho, daho, chanson, oran, algérie, daho par daho, christophe conte, flammarion, documentaire, france 3
04/03/2019
ALGÉRIE. Refus, élans, inquiétudes, et ESPOIR...
23:39 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, algériens, diaspora, franco-algériens, 5ème mandat, présidentielle, bouteflika, manifestations, révolte, liberté, politique, société, el mouhoub mouhoud, thomas serres, mourad benachenhou, kamel daoud, yasmina khadra, boualem sansal, amin zaoui, hebib khalil, tawfiq belfadel, le matin d’algérie, le quotidien d'oran, melissa ziad
31/05/2018
Superbe exposition de Tomoko Yoneda, Maison de la culture du Japon.

Pour cette exposition, j’ai revisité les lieux où Camus a vécu, ainsi que les endroits et les événements historiques qui l’ont inspiré, dialoguant avec les habitants de l'Algérie et de la France chères à l'écrivain pour mieux explorer en images la question de l’amour universel et radieux. Je me suis efforcée d’alimenter la réflexion sur la nature humaine, en répondant en photographies aux événements du passé, mais aussi aux ombres qui planent de nouveau sur l’Europe et le Japon.
Tomoko Yoneda (début de son texte introductif. Suite sur le site de la Maison de la culture du Japon, où on peut lire aussi une présentation de l’artiste, de sa démarche de photographe)… https://www.mcjp.fr/fr/agenda/tomoko-yoneda
23:57 Publié dans Albert CAMUS, ART.tous arts visuels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tomoko yoneda, albert camus, dialogue avec albert camus, photographie, japon, ni victimes ni bourreaux, combat, idéologie, algérie, hiroshima, peur, silence, yoneda, camus
28/07/2017
Kamel Daoud, lire et relire...
Kamel Daoud est primé pour une reconnaissance de son oeuvre de chroniqueur engagé pour les droits humains. Lui préfère se dire « concerné », et, oui, il l’est. Oeuvre marquée par la publication d’un choix, ample, de ses textes dans « Mes indépendances », livre publié par Actes Sud. Superbe.
Que ses chroniques soient lues abondamment, elles qui mettent en scène, en quelque sorte, le balancement subtil entre le total "oui" à la vie et la tension du "non". "Mes indépendances". Magnifique écriture d'un grand chroniqueur (nouvelliste et romancier aussi), mais l'écrivain est complètement présent dans les pages profondes, brillantes, du journaliste.
Exercice de lucidité, processus de questionnement permanent.
20/02/2017
Des ombres et des polémiques... Des mots et d'autres mots... Colonisation...
Agitation générale autour de déclarations et de retours (parfois confus) sur les mots prononcés par Emmanuel Macron. Articles, émissions, notes, posts et commentaires sur Facebook ou ailleurs. A force de constater n’être d’accord avec personne, et agacée par beaucoup : trop de passions, de projections, de peurs (diverses), de pièges identitaires (de tous côtés…) j’ai réagi, là ou là, d’abord décidée à ne rien faire d’autre (c’est lassant, à force…). Mais tant pis, besoin de faire la synthèse de ma réflexion. Et cela donne cette page, à laquelle j’ajoute des liens vers des articles, qui permettent de revenir sur les notions, et sur le contexte de la polémique, mais aussi sur l’Histoire, en nuançant les positionnements...
23:43 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : colonisation, algérie, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, histoire, mémoire, traumatismes, jean pélégri, mouloud feraoun, rené-jean clot, albert camus, kamel daoud, hocine aït ahmed, richard malka, fellag
03/05/2016
Jean-Claude Xuereb. Répondre aux questions graves...
Aux questions les plus graves, nous répondons, en fin de compte, par notre existence entière. Ce que l’on dit entre temps n’a aucune valeur, car lorsque tout est achevé, on répond avec l’ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées.
Sándor Márai, Les Braises
En exergue à son ouvrage, Le jour ni l’heure, Jean-Claude Xuereb a choisi de poser cette pensée profonde d’un écrivain hongrois au destin douloureux, dans les secousses de l’Histoire, Sándor Márai. Antifasciste qui doit fuir son pays, puis homme inquiet et déçu quand le régime communiste s’installe en Hongrie. Longtemps méconnu, puis enfin révélé. Solitude et deuils, et permanence d’une cohérence, d’une fidélité à ses valeurs.
00:26 Publié dans Recensions.LIVRES.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-claude xuereb, le jour ni l’heure, pouvoir des clés, rené rougerie, rougerie, poésie, citations, livres, sándor márai, albert camus, camus, augustin, saint augustin, ravin de la femme sauvage, algérie, alger, thagaste, jean rousselot, léon tolstoï, abdelmadjid kaouah, joha, jacques basse
29/02/2016
"Un trait de khôl au bord des yeux"... Livres. Ou la trace sensible de la mémoire.
Livre dont la dédicace est double, adressée à sa mère, qui est centrale dans le livre, et à ses enfants, pour le devoir de transmission de la mémoire.
L’auteur, Laurence Fontaine Kerbellec, est née d’un métissage entre exil pied-noir et ancrage normand. Elle, de cet exil et de cette culture dont vient sa mère, elle a reçu ce qui passe par les mots, les silences, le signe des douleurs, mais aussi par les minuscules choses qui traduisent des appartenances, des héritages. Elle a baigné, le sachant parfois et parfois le sachant moins, dans un espace nourri d’Oranie espagnole. Nourri, car la nourriture, la cuisine, cela est part importante de ce qui se transmet : le goût de recettes métissées, de certaines épices, de certaines couleurs, dans les plats (et des plats). Mais nourri aussi d’un reste d’accent, de parfums peut-être, de mots traversant les langues. De la tristesse, car l’exil est souffrance (et ce qui précéda l’exil autant que ce qui le suivit, ce fut souffrance), mais aussi une présence autre du corps, et du corps féminin.
23:43 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : laurence fontaine kerbellec, un trait de khôl au bord des yeux, livres, mémoire, transmission, métissage, pieds-noirs, espagne, andalousie, algérie, culture, guy jimenes, gil ben aych, carmencita ou l’aqueduc aux oranges, pieds-noirs identité et culture, marie-claude san juan
26/12/2015
HOCINE AÏT AHMED est décédé. Hommage...
Hommage pour l'humanisme d'un indépendantiste qui incluait les Pieds-Noirs dans son rêve d'Algérie libre. Un être de grande fraternité. Il a écrit de belles choses dans ce sens. Un démocrate, qui a dû s'exiler. Son dernier choix est d'être enterré humblement, pas dans le carré des "héros", dont il pensait qu'il y avait là des assassins autant que des sacrifiés, des imposteurs autant que des esprits sincères. Dernier acte d'âme libre.
Lire :
Le Monde http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/23/algerie-...
Algérie-Focus : http://www.algerie-focus.com/2015/12/133041/
17:08 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hocine aït ahmed, aït ahmed, algérie, liberté, pieds-noirs, exil, humanisme, fraternité
20/10/2015
Un site, un exergue. Barzakh, intermonde et océan… Mohammed Dib et Jeff Foster… L’écriture et la vague...
Qu’est-il arrivé à cette part du Monde ; à ses jours, à ses nuits ? Serait-elle tombée dans un entre-deux où chaque composante du temps ne sait dire que son contraire ? (…) N’est-ce pas le barzakh, s’il pouvait exister et s’il faut y vivre ? Mohammed Dib, Neiges de marbre
Citation en exergue sur le site de Barzakh éditions... http://www.editions-barzakh.com
18:43 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, CITATIONS.exergues.incipit.excipit, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barzakh, barzakh éditions, intermonde, océan, mohamed dib, jeff foster, écriture, vague, livres, philosophie, spiritualité, éveil, neiges de marbre, l’acceptation profonde, une absence extraordinaire, citations, exergues, algérie
19/10/2015
Chantal Lefèvre, décès d’une femme très estimable. Portrait, itinéraire.
23:47 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chantal lefèvre, blida, algérie, pieds-noirs, fraternité, algériens, imprimerie mauguin, zohra maldji, union des méditerranéens, humanisme
30/04/2015
« Petit-fils d’Algérie », BD, avril 2015
La BD peut être aussi un art de la mémoire et de la transmission. Celle-ci correspond à cette recherche d'identité et de compréhension du rapport complexe avec l'histoire. Exil sur exil... Il y a de quoi perdre le sens des racines, et de quoi, chez ceux qui suivent, de tenter de le retrouver... Quand on lit cet album, on sait qu’on peut remplacer « Italiens » par « Espagnols », « Maltais », « Gitans », « Arméniens », etc. et repérer les mêmes schémas. Ainsi les BD des fils et petit-fils de Pieds-Noirs tiendront le rôle d’une salle de Musée de l’immigration... ! (Inexistante... elle). Migrations, errances... exils. Est-ce drame ou chance ? Un sens est à déchiffrer, à mon avis. Le résultat, aussi : métissage d’âme, qui peut ouvrir - et ouvre - les lignées à une acceptation de l’Autre, au goût des langues, au refus du racisme. "Terrien, n’est-ce pas suffisant ?" (Remarque récente d’un Pieds- Noirs arrivé en France très jeune adolescent – je mets PN avec ‘s’ car il y a deux pieds, même si on est "un", et même en recherche de non-dualité...).
23:56 Publié dans ART.tous arts visuels, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petit-fils d’algérie, joël alessandra, algérie, algériens, pieds-noirs, b.d., 9ème art, bande dessinée, mémoire, histoire, art, arts visuels, livres, albums, actuabd.com, 9emeart.fr, casterman, algérianité, identité, complexité, immigration, immigrés, espagnols, italiens, maltais, gitans, humanisme, fraternité, bd algérienne
22/03/2015
D’ombre et de lumière... La poésie contre l’arrogance brumeuse...
J’écris pour que la vie soit respectée par tous /// je donne ma lumière à ceux que l’ombre étouffe
Messaour Boulanouar
La Meilleure Force (et poème cité dans l’Anthologie de la poésie algérienne, Quand la nuit se brise, dirigée par Abdelmadjid Kaouah, éds Autres temps, 2004 /Points, 2012)
Que d’ombre... dans les paroles des uns et des autres, quand on aborde le sujet de l'Algérie (colonisation, décolonisation, communautés). Que d'ombre... chez ceux qui ont besoin de reprendre, pour on ne sait quelle satisfaction perverse, des litanies de rejet, dans leur seule poussière de mots sans lumière. Et cela se retrouve autant dans une certaine sorte de presse (celle qui choisit le masque nationaliste : qu'il soit fait de passion française ou de passion algérienne) que sur des sites et sur les réseaux sociaux (le fiel masqué... derrière des pseudos - ou sans pseudos, mais à l'abri de la distance, derrière son clavier). Sans doute ne lisent-ils pas assez la poésie, qui, peut-être, peut, par les mots, faire entrer un peu de conscience complexe...
02:53 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, algériens, pieds-noirs, poésie, quand la nuit se brise, citations, messaour boulanouar, abdelmadjid kaouah, jean pélégri, ma mère l’algérie, rené-jean clot, une patrie de sel, ahmed azeggah, arrêtez, livres, éthique, humanisme, mémoire, identité




















