27/11/2012
Je regrette que des gens bruyants…
« Je regrette que des gens bruyants stigmatisent une communauté à des fins électoralistes. J’avais écrit Musulmanes pour rendre hommage à une civilisation, une culture déjà montrée du doigt à l’époque. Mais là, ça devient dément. »
Michel Sardou, JDD, 25-11-12
Entretien à lire sur le Journal du Dimanche. Michel Sardou : « Je suis un anarchiste qui paye ses impôts », 25-11-12 : http://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Actualite/Michel-Sardou-Je-suis-un-anarchiste-qui-paye-ses-impots-577564
"Musulmanes", la vidéo (Bercy) : https://www.youtube.com/watch?v=J15L8KhqCvs&list=RDJ1...
02:19 Publié dans ART.chanson.musique.théâtre, ISLAM.islamS.soufisme.spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stigmatisation, communautés, islam, musulmans, musulmanes, michel sardou, le j.d.d., chanson, citations, culture
22/11/2012
« Le poète ne dit qu’un seul mot… », Pierre Jean Jouve

«Le poète ne dit qu’un seul mot toute sa vie
Quand il parvient à le desceller des orages».
Pierre Jean Jouve
« Jouve écrivit ces vers magnifiques... (…) « Ce 'seul mot' n’est pas un mot seul, isolable, jeté une fois pour toutes, c’est un mystère lové au creux de l’intériorité. Et qui résonne avec celle des autres.
Pour Bauchau, poète, auteur dramatique et romancier, ce 'mot' aussi existe et il tenta de le 'desceller'. Quant aux 'orages', il les voit agissant au plus profond de l’inconscient, dans les souvenirs d’enfance retravaillés, dans les presciences de la mythologie grecque… »
Bruno Frappat
« Les poètes et la Sibylle », La Croix, 22-11-12, par Bruno Frappat (critique du livre de Henry Bauchau, « Pierre et Blanche, Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon »).
23:56 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre jean jouve, citations, pierre et blanche, blanche reverchon, henry bauchau, les poètes et la sibylle, bruno frappat, la croix, poésie, culture, littérature, livres, vers, mots, intériorité, mystère, inconscient
05/11/2012
Le poète Jacques DUPIN est mort le 27 octobre à 85 ans


Juste donner à lire articles et citations… pour aller, ou revenir, vers les livres…
« Dehors, les charniers occupent le lit des fleuves perdus sous la terre. La roche qui se délite est la sœur du ciel qui se fend. L’événement devance les présages, et l’oiseau attaque l’oiseau. (...)
Ce que je vois et que je tais m’épouvante. Ce dont je parle, et que j’ignore, me délivre. Ne me délivre pas. Toutes mes nuits suffiront-elles à décomposer cet éclair ? O visage aperçu, inexorable et martelé par l’air aveugle et blanc ! » (…)
« Ivre, ayant renversé ta charrue, tu as pris le soc pour un astre, et la terre t’a donné raison. »
Jacques Dupin, Lichens
Revue de presse :
« Jacques Dupin, biographe de Miro et poète est mort », L’Express, 29-10-2012 : http://www.lexpress.fr/culture/livre/jacques-dupin-biographe-de-miro-et-poete-est-mort_1180887.html (« Le poète et grand spécialiste d'art Jacques Dupin, biographe de Miro et proche de Giacometti, Bacon, Tàpies mais aussi René Char ou Paul Auster, est décédé samedi à Paris, à l'âge de 85 ans. »)
Même journal, L’Express, un portrait de l’écrivain, en 2001, « Jacques Dupin, le forgeron des mots » : http://www.lexpress.fr/culture/livre/jacques-dupin-le-forgeron-des-mots_804239.html (« Galeriste et critique d'art spécialiste de Miró, le poète livre depuis cinquante ans un combat intime avec le langage. »)
« La mort de Jacques Dupin », Nouvel Obs, 19-10-2012 : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20121029.OBS7410/la-mort-de-jacques-dupin.html (« Grand critique d'art et grand poète, l'ami de René Char et Francis Bacon avait 85 ans. » / « Jacques Dupin est mort samedi 27 octobre à Paris. Certains retiendront qu’il était poète, ami de René Char ou Yves Bonnefoy, auteur de recueils comme «Echancré», «le Grésil», «Ecart» ou «Coudrier». D’autres se rappelleront plus volontiers le spécialiste d’art, biographe de Miro et proche de Giacometti, qui a offert les murs de la galerie Lelong, dont il était le cofondateur, à Tapiès ou Bacon./ Il faudra en fait se souvenir de lui comme d'un artiste qui a abrité en lui les passions conjointes de l’écriture et de la peinture, deux activités connexes, au fond. »)
Le Monde (page Disparitions), 01-11-2012, « Jacques Dupin, critique d’art et poète » : http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2012/11/01/jac... (« Il avait fait de son œuvre âpre et lyrique, "succession nécessaire de ruptures, de dérives, d'embrasements", écrivait-il, un dialogue fécond et constant avec les grands poètes et peintres de son temps. » (…) Il continue de creuser le sillon d'une poésie abrupte, nourrie de matières et de couleurs, traversée par des images d'effondrements, ou d'Eboulements (titre de son unique pièce de théâtre), hantée par des lieux à pic, comme l'Ardèche, le Japon et les Pyrénées. L'embrasure (Gallimard, 1969), De singes et de mouches (Gallimard, 1983) témoignent de sa poétique radicale, aiguisée – une poésie qu'il définit comme étant du " refus " : " le poète ne s'approprie rien, il s'appauvrit de tout" »)
Libération, 29-10-12, « Jacques Dupin, feu poète du refus », par Eric Loret : http://www.liberation.fr/culture/2012/10/29/jacques-dupin-feu-poete-du-refus_856859 (« Disparition. Admiré par Paul Auster, l’auteur était un des derniers grands d’un genre sacrifié » / « Les grands textes, les grands écrivains, ne se lèvent pas seuls, pas sur un fond de désolation. Ils sont génération. » / « Le poète Jacques Dupin, ami d’André du Bouchet, de Pierre Reverdy, de Philippe Jaccottet, d’Henri Michaux ou de Michel Leiris est mort samedi à l’âge de 85 ans. On ne sait si son nom dira encore quelque chose. Les poètes sont désormais tous disparus pour les médias et l’industrie du livre. De la famille littéraire à laquelle il appartenait, descendante de René Char, seul Yves Bonnefoy veille encore. L’université appela «littérale» la poésie de ces amis, qui estimaient que la langue ne peut rejoindre l’être, sinon dans l’attente infinie. »
Le Journal des Arts, 30-10-12, « Décès du galeriste et poète Jacques Dupin » : http://www.lejournaldesarts.fr/site/archives/docs_article/105174/deces-du-galeriste-et-poete-jacques-dupin.php (« Poète reconnu, Jacques Dupin s’était vu consacré une exposition en 1992 par le centre international de poésie de Marseille. Son œuvre littéraire donnera également lieu à un colloque à l’Université Lille III en 1995, qui sera publié sous le titre de L’injonction silencieuse. »)
......... SITES....
Page éditeur, chez POL - qui le publie depuis 1986 : http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=64
DOSSIER, sur remue.net : http://remue.net/spip.php?rubrique90 (Etudes, commentaires, et le poème Lichens - bilingue)
BioBibliographie, sur poezibao : http://poezibao.typepad.com/poezibao/2006/02/jacques_dupin.html
Et des textes (anthologie permanente de poezibao) comme celui-ci (extrait) :
« si je le dois je le fais
je ne dois rien je le fais
l’encre devient invisible
l’espace de l’écriture
une cage électrifiée
qui soude persécuteur
et persécuté »
Jacques Dupin, Sept poèmes, revue Action Poétique n° 172, juin 2003, p. 4.
Plusieurs pages sur Terres de femmes... http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2007/03/4_mars...
BioBibliographie, sur wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Dupin#Po.C3.A9sie
Citation de Jacques Dupin, sur evene.fr : http://www.evene.fr/celebre/biographie/jacques-dupin-4068.php : "Expérience sans mesure, inexpiable, la poésie ne comble pas mais au contraire approfondit toujours le manque et le tourment qui la suscitent."
........REVUES........
ENTRETIEN. Propos recueillis par Valéry Hugotte, pour la revue Prétexte : Sur la poésie : « Je pense qu'elle se situe, quel que soit le monde, dans la contestation, dans le contre-pouvoir, dans la négation de l'horreur qui se perpétue. Elle est, par son absence, sa blancheur, sa barre de fer chauffée à blanc, le seul horizon qui se pose radicalement contre : l'oppression, les massacres, le viol, la magouille, l'exclusion, le racisme, le trafic d'armes et d'organes, la prostitution des enfants, le génocide, etc... le catalogue est ouvert, est béant... »
Texture. Lecture de « Ballast » par Bernard Mazo, « Jacques Dupin ou ‘’l’injonction silencieuse’’ du poème » : http://revue-texture.fr/spip.php?article246
Le Magazine littéraire, sur « Ballast » : http://www.magazine-litteraire.com/critique/poesie/ballast-jacques-dupin-19-11-2010-31862
Dans Le Matricule des Anges, article d’Emmanuel Laugier sur « Matière du Souffle », lmda.net : http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=3441
.........BLOGS........
Page sur le blog de Claude Chambard, unnecessairemalentendu : http://www.unnecessairemalentendu.com/archive/2012/10/29/jacques-dupin.html (des liens, un texte).
Jacques Dupin, par Léon Mazzella, sur son blog Kally Vasco (Preuve qu’on peut être l’auteur du « Parler pied-noir » et de l’anthologie « Si tu meurs avant moi je te tue ! » - ouvrages précieux sur une langue populaire inventive et métisse, parlée surtout, écrite aussi - et s’intéresser à la Langue haute, dans les sommets de l’écriture exigeante, abrupte même parfois) : http://leonmazzella.hautetfort.com/archive/2012/11/03/jacques-dupin.html
In memoriam Jacques Dupin, sur le blog d’Alain Freixe, lapoesieetsesentours : http://lapoesieetsesentours.blogspirit.com/archive/2012/10/29/in-memoriam-jacques-dupin.html (Et cette CITATION, en exergue : « "Je n'ai jamais avancé que dans l'ignorance de tout, ce que je sais, je le dilapide en marchant et je suis au bout du chemin" »)
« L’impossible catharsis de Jacques Dupin (Ecart, POL)», par Bernard Simeone, sur maulpoix.net : http://www.maulpoix.net/dupin.html
« Le poète troglodyte : avec Jacques Dupin dans la proximité du murmure », Ta résonance, blog martinritman.blogspot : http://martinritman.blogspot.fr/2012/10/le-poete-troglody...
02:57 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques dupin, poésie, livres, littérature, culture, citations, p.o.l., pol éditeur
09/06/2012
CITATIONS, parcours : haïkus…

Voyage, un peu de lecture… Parcours d'un livre...
HAÏKU du XXè siècle, Le poème court japonais d’aujourd’hui, éd. Gallimard, 2007.
La gare / pierre tombale des hommes --- / tout s’embrume (Hoshinaga Fumio, né en 1933)
Les azalées flamboient ---- / tout ce qui vit / va vers la mort (Usuda Arô, 1879-1951)
Au milieu des fougères / un Bouddha / couleur d’or (Mizuhara Shûôshi, 1892-1981)
Difficile de mourir / difficile de vivre ---- / lumière de fin d’été (Mitsuhashi Takajo*1899-1972)
Bain de soleil ---- / ce lourd fardeau / qu’on appelle l’âme (Chiba Kôshi, né en 1947)
Me lavant les cheveux / je me lave / le cœur (Awano Seiho, 1899-1992)
Terre de la bombe atomique ---- / dans ces brumes d’intense chaleur / l’enfant a disparu (Ishihara Yakka, 1919-1998)
Vent d’automne ---- / les eaux sombres / du sombre pays natal (Suzuki Shin’ichi, né en 1957)
Jour anniversaire / du grand tremblement de terre ---- / tous mes livres retiennent leur souffle (Nakamura Kusatao, 1901-1983)
Reviennent / les âmes des exilés ---- / sous la forme d’oiseaux (Kadokawa Haruki, né en 1942)
Bonne Année ! / seule la télévision / me la souhaite ( Sumitaku Kenshin, 1961-1987)
Je tousse / donc je suis ---- / neige de minuit (Hino Sôjô, 1901-1956)
A soixante ans / le cœur inapaisable / je traverse la mer (Taneda Santôka, 1882-1940)
Du regard de l’homme / assassiné / nous nous effaçons aussi (Suzuki Murio, 1919-2004)
Dans le bleu Picasso / un jeune homme / qui souffre (Mitsuhashi Toshio, 1920-2001)
Seulement ce chemin / où je marche seul (Taneda Santôka, 1882-1940)
Faudra-t-il / traverser les nébuleuses / pour trouver un jardin de pierres ? (Kimura Toshio, né en 1956)
Elle cherche et trouve / les lèvres de la plaie ---- / la main de l’homme (Morita Tomoko*, née en 1938)
Il assiège / la porte de la cuisine ---- / le cosmos (Kiyosaki Toshio, 1922-1999)
01:04 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïkus, citations, culture, poésie, littérature, livres, japon
15/02/2012
La Conférence des oiseaux, de Farid al-Din Attar. Citation


« Quand même les deux mondes seraient tout à coup anéantis, il ne faudrait pas nier l’existence d’un seul grain de sable de la terre. S’il ne restait aucune trace, ni d’hommes, ni de génies, fais attention au secret de la goutte de pluie. »
Farid al-Din Attar, cité par Philippe Jaccottet L’encre serait de l’ombre (p.353)
01:30 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la conférence des oiseaux, farid al-din attar, attar, philippe jaccottet, jaccottet, l’encre serait de l’ombre, citations, littérature, poésie, spiritualité, livres, culture
24/01/2012
Victor Segalen, cité en exergue, sur sorosoro.org (langues du monde…)

« Augmenter notre faculté de percevoir le Divers, est-ce rétrécir notre personnalité ou l’enrichir ? Nul doute : c’est l’enrichir abondamment, de tout l’univers. »
Victor Segalen
Exergue du site associatif SOROSORO.org (« Pour que vivent les langues du monde ») : http://www.sorosoro.org/ (Planisphère des langues, vidéos, informations…).
Langues, justement… Elles font partie des sujets abordés par Amin Maalouf dans son ouvrage « Les Identités meurtrières » (note précédente…). Page 160 (Livre de Poche), il écrit ceci :
« Se contenter, en matière de langues, du strict minimum nécessaire serait contraire à l’esprit de notre époque, même si les apparences semblent suggérer autre chose. Entre la langue identitaire et la langue globale, il y a un vaste espace, un immense espace qu’il faut savoir remplir… »
23:43 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, WEB..LIENS.sites.presse, work.in.progress | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor segalen, exergues, sorosoro.org, langues, monde, identité, culture, citations, amin maalouf, les identités meurtrières
23/01/2012
Les Identités meurtrières, d’Amin Maalouf. INCIPIT

« Depuis que l’ai quitté le Liban en 1976 pour m’installer en France, que de fois m’a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais ‘’plutôt français’’ ou ‘’plutôt libanais’’. Je réponds invariablement : ‘’L’un et l’autre !’’. (…) Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c’est que je suis ainsi à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C’est précisément cela qui définit mon identité. Serais-je plus authentique si je m’amputais d’une partie de moi-même ? (…) « Moitié français, donc, et moitié libanais ? Pas du tout ! L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées.»
Dans cet ouvrage Amin Maalouf rejette cette idée dangereuse qui serait celle d’une identité unique comme essence de notre être, alors que notre réalité est complexe, plurielle, et cette complexité unique pour chaque être. Dangereuse conception, dit-il (et il le démontre avec des exemples précis) que ce qui « réduit l’identité entière à une seule appartenance, proclamée avec rage ». Car « C’est ainsi que l’on ‘’fabrique ‘’ des massacreurs ». Oui, l’identité peut être un piège, quand l’appartenance enferme dans de fausses fidélités, que l’enfermement vienne des ‘’siens’’ (engagements communautaires, sociaux ou idéologiques) ou du regard des ‘’autres’’ (projections, rejets, fantasmes). Alors que les siens sont aussi ‘’autres’’ et que les autres sont aussi ‘’nôtres’’.
......................................................................................................................................
Fiche wikipedia sur le LIVRE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Identit%C3%A9s_meurtri%C3%A8res
Page éditeur, éd. Grasset : http://www.grasset.fr/les-identites-meurtrieres-978224654...
Livre de poche : http://www.livredepoche.com/les-identites-meurtrieres-ami...
23:57 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, LIVRES, MC San Juan.(récents) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les identités meurtrières, amin maalouf, citations, livres, culture, idéologie, humanisme, identité
21/01/2012
Boualem Sansal. Entretien avec Arezki Metref (le Soir d’Algérie) : citations
« Le premier réflexe de toute communauté est de rejeter celui qui vient lui dire des choses qui la dérangent dans ses certitudes ou dans son sommeil. »
(Réponse de Boualem Sansal à la question d’Arezki Metref sur « la collision de son œuvre avec le dogme », et l’hostilité de ceux qui en sont les gardiens.)
Mais voici une autre citation, qui donne son titre à la page : « L’Histoire de l’Algérie a toujours été, depuis l’Antiquité, écrite par les autres, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Turcs, les Espagnols, les Français, et tous nous ont traités dans leur Histoire comme si nous n’existions pas, comme si nous étions une race disparue ou vouée à la disparition, ou au mieux comme si nous étions une partie congrue d’eux, des bâtards. Et lorsque, enfin, nous sommes maîtres de notre destin, donc en mesure d’entrer dans notre Histoire et de la poursuivre, des gens, nos chefs autoproclamés, incultes et complexés, ont décidé de nous inscrire dans une Histoire qui n’est pas la nôtre, ils font comme s’ils avaient honte de notre identité, de notre histoire, comme si nous étions réellement des bâtards. »
Cet entretien complète tout à fait la réflexion entamée dans des notes précédentes, d’où l’importance que je lui accorde. Il faut que nous ayons le courage de déranger : la vérité des faits s’impose avec le temps, comme la complexité de la réalité fait éclater les certitudes simplificatrices...
Lecture intégrale de l’article, sur lematindz.net, 19-01-2012, « L’histoire de l’Algérie a toujours été écrite par les autres ». : http://www.lematindz.net/news/7072-boualem-sansal-lhistoire-de-lalgerie-a-toujours-ete-ecrite-par-les-autres.html
18:41 Publié dans Boualem SANSAL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boualem sansal, arezki metref, algérie, algériens, identité, culture, citations
07/01/2012
La mémoire de riz, de Jean-Marie Blas de Roblès, citation et liens...

« Une absolue certitude s’emparait de moi, un sentiment de liberté, de puissance, un éblouissement de l’être qui mettait toute chose, y compris le divin, à sa juste place dans le théâtre du Cosmos. »
Cité par Florent Georgesco, Le Monde, 23-12-2011, « Le tarot de Blas de Roblès »
...........
Informations édition (4ème de couverture) : « Né à Sidi-Bel-Abbès, J.-M. B. de R. est l'héritier d'une double ascendance marine et andalouse. Docteur en philosophie (Éléments pour une Critique des fondements de l'esthétique contemporaine), il a également consacré une étude au symbolisme du Tarot... »
Page éditeur, Zulma, 2011 (Livre publié en 1982, réédition 2011) : http://www.zulma.fr/livre-la-memoire-de-riz-572014.html
SITE personnel (Bio et parutions, dont ouvrages sur l'archéologie) : http://blasderobles.fr
Fiche Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Blas_de_Roblès
Un entretien au sujet de « La Montagne de Minuit », sorte de conte tibétain écrit par un athée http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2010/08/archiv...
« Hautes lassitudes », poèmes : http://blasderobles.fr/?product=hautes-lassitudes
19:24 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, LIVRES, bibliographes, anthologies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la mémoire de riz, jean-marie blas de roblès, citations, littérature, culture, livres, zulma, sidi-bel-abbès, symbolisme, tarot, philosophie
27/12/2011
Henry Bauchau, Tentatives de louange

« Accorde-moi, comme aux Rois mages, de connaître l'étoile / Du brûlant, brûlant amour / Que je connaisse enfin la libre efflorescence qui est, qui est là, qui est toi, / O silencieux, souterrain, souverain Seigneur des eaux, des plantes, des vivants / Et de la nourriture de tous. »
Henry Bauchau, Tentatives de louange, poèmes
Actes Sud, coll. Le Souffle de l’esprit, 2011
Ecrits de 2009-2010, recueil publié dans l’année des 99 ans de l’auteur
ACTES SUD : http://www.actes-sud.fr/catalogue/religions-et-spirituali... (Présentation EDITEUR : « Textes de sagesse et de gratitude, Tentatives de louange est une ode à la fragilité, un éloge du doute, une interrogation sur l'essentiel de la vie. »)
Le Choix des bibliothécaires : http://www.lechoixdesbibliothecaires.com/livre-111990-ten...
................................................................................................................................................
Ce livre paraît en même temps que L’Enfant rieur, même éditeur. Le premier ouvrage d’Henry Bauchau fut publié à 45 ans, et le succès vint plus tard, près de ses 70 ans. Patiemment une œuvre s’est construite, avec exigence. Mais qu’aurait compté la hâte, quand le temps d’écrire se confond avec le temps d’être, qui n’est que lente maturation…
18:12 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, LIVRES, bibliographes, anthologies, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henry bauchau, tentatives de louange, poésie, poèmes, poète, sagesse, culture, littérature, citations, actes sud, le souffle de l’esprit, l’enfant rieur, livres
14/12/2011
LUMIERE… et lumières. Regard, photographie, fête, méditation, et poème…
« Ce n’est pas la lumière qui manque à notre regard, c’est notre regard qui manque de lumière. »
Gustave Thibon http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Thibon (Page Autrement dit, Rubrique Spiritualité, La Croix, le 08-12-2011. Citation en légende d’une photographie de Maurice Subervie, prise le 8 décembre à Lyon, pour la fête des lumières.)
La fête des lumières sur le site du photographe Maurice Subervie (autres pages, villes, dont Paris, et pays, ainsi la Birmanie, le Maroc) : http://www.maurice-subervie.com/affiche_image.php?nom=lyonfetedeslumieres&id=5&reflex=0
Lumière, celle des ombres pluvieuses, des reflets de l’eau, miroirs et couleurs : photographies de Christophe Jacrot, avec la palette d’un peintre. Album, liens vers ses créations, liens cachés derrière l’icône au parapluie, son logo.
C. Jacrot cite Willy Ronis (sur son site personnel), pour dire ses propres choix : « A mes yeux il y a deux grandes façons de photographier le monde, saisir son horreur (il y a de quoi faire) ou le sublimer. J’ai choisi la seconde. » Et « Je ne mets pas en scène, je négocie l’aléatoire ». Page (pluie, lumière) sur le blog de J-S Stehli... http://blog.madame.lefigaro.fr/stehli/2011/11/christophe-...
Paris in the rain, site officiel C. Jacrot : http://christophejacrot.com/portfolio/paris-in-the-rain/
......
Lumière dans un regard, aussi. Celui de Rinko Kawauchi, artiste japonaise. A voir dans l’album « Art » (des livres…). « Illuminance », photographies, « Lumière en apesanteur », d’après David Chandler, dans sa postface à l’ouvrage édité par Xavier Barral. Lumière, de celle qui éblouit en douceur.
Rinko Kawauchi, « Illuminance », livre : http://le29.fr/?p=47
Page sur le blog de J-S Stehli :http://blog.madame.lefigaro.fr/stehli/2011/12/rinko-kawau...
......
La nuit et la lumière sont souvent associées…
« Méditer dans le noir et les yeux clos, contempler les mains ouvertes dans la lumière… »
Gilles Bernheim, Quarante méditations juives, éd. Stock, 2011.
« Les étoiles m’attaquent / traversent mes vêtements / comme une légion de fourmis / chargées de lumière », Etoiles II.
Anise Koltz
Je renaîtrai, éd. Arfuyen, 2011
09:34 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lumière, regard, photographie, méditation, poésie, spiritualité, citations, art, gustave thibon, maurice subervie, fête des lumières, lyon, illuminations, nuit, christophe jacrot, beauté, willy ronis, rinko kawauchi
06/12/2011
Gilbert Lascault, citations : territoire, frontières, concentration, dispersion, détail

« Avec acharnement, à longueur de nuits et de journées, certains philosophes, certains professionnels de la culture se demandent ce qu’est l’art, ce qu’il n’est pas, quelles sont ses frontières, comment l’organiser, comment interdire son territoire à ceux qui ne seraient pas dignes d’y entrer, comment y établir des ordres et des hiérarchies. »
(…)
« L’école nous avait appris à nous concentrer, à nous tendre, à préférer les notions aux sensations, les concepts à la riche multiplicité des choses. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de cette éducation. Nous ne serons jamais assez dispersés, assez nonchalants. »
Gilbert Lascault
Apologie du pluriel
Ecrits timides sur le visible, coll. 10/18 1979), pages 13-14 / 2008, éds du Félin http://www.decitre.fr/livres/Ecrits-timides-sur-le-visible.aspx/9782866456696
Gilbert Lascault fait un éloge du pluriel, des sensations, de la dispersion… A sa réflexion il ajoute un appel à ne pas oublier le détail au profit du général. (« On nous répète qu’il faut nous méfier des arbres qui cachent la forêt. » (…) Mais, dit-il « Trop souvent nous vivons dans un monde où le mot forêt sert à nous cacher la présence de chaque merisier, de chaque tremble. ». La forêt, parfois, ce peut être le mot « écrivains », le mot « lecteurs », qui cache la singularité des itinéraires de création...
23:34 Publié dans ART.tous arts visuels, CITATIONS.exergues.incipit.excipit, LIVRES, bibliographes, anthologies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilbert lascault, citations, création, culture, art, esthétique, écrits timides sur le visible, livres
04/12/2011
Akhtar Soomro, photographie...
Ce qui embellit le désert c'est qu'il cache un puits quelque part.
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince
De Saint-Exupéry, cette phrase célèbre est lue autrement ici, car choisie par le journal La Croix comme légende d’une photographie d’Akhtar Soomro : Sabir, 3 ans, « jouant avec un casque dans une décharge de Karachi (Pakistan). Photo prise le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant. »
La Croix, 24-11-2011 (pas trace de la page sur le site)... http://www.la-croix.com/Culture
Voir le portfolio, Akhtar Soomro, blogs Reuters (Mais si je n'ai pas vu cette photographie précise, de l'enfant avec un casque, j'ai remarqué l'enfant au pistolet, derrière la toile d'une tente, jouant la guerre avec les objets de la guerre, dans un univers ravagé, et une petite fille terrorisée après des inondations. Photographies qui me font penser à l'art de Sebastiao Salgado, par le regard respectueux des êtres, en témoin humaniste des souffrances et du courage, en témoin traducteur de beauté) : http://blogs.reuters.com/fullfocus/2010/11/08/portfolio-akhtar-soomro/#a=2
Désert réel et symbolique. Enfants dans la guerre, représentés par celui-ci. Désert bruyant des armes et de la mort, désert de la solitude intérieure : inventer des jeux dans le désastre créé par les adultes, et se construire psychiquement quand on ne peut trouver de réponses cohérentes au spectacle du monde qui est donné comme univers à contempler et dans lequel tenter d’être. Casque sur la petite tête : l’imaginaire guerrier comme refuge, casque comme enfermement imposé par l’indifférence collective, et par les marchands d’armes qui ont besoin des guerres et de la haine pour leur marché. Mais que serait le puits? Notant ce questionnement je pense aussitôt à Gérard Garouste, le peintre auteur de L'Intranquille, livre inépuisable. Car il rappelle que dans l'Ancien Testament "souvent, on rencontre les femmes tout près d'un puits" et, partant du mot 'puits', en hébreu, qui "s'apparente par sa racine au verbe 'interpréter', car la connaissance implique le creusement", il donne une clé pour comprendre le lien entre la femme, le puits, l'interprétation. (p.137, Livre de Poche). Le choix de cette légende évoque ce sens à déchiffrer dans le réel, malgré la guerre, ses traces, son horreur, et ces enfants perdus au milieu de ce désordre. L'enfant peut-être ce puits de connaissance déjà là (son expérience qui pourra être dépassée en résilience) et de connaissance à venir : ce que la souffrance pourra produire de capacité de compassion, d'empathie, de désir de changer la violence en paix. Et c'est aussi, ce puits, le regard du photographe, qui fixe ces enfances et force le regard des autres, la responsabilité. Espoir, quand même... Et pourquoi mettre cela dans le domaine de la spiritualité? Choix judicieux, justement. Spiritualité hors de toute référence religieuse. Accent mis sur la dimension spirituelle de l'art (comme le définit Kandinsky) : le conte de l'écrivain, l'image du reporter artiste. Accent mis sur la dimension sociale de la spiritualité, ancrée dans un engagement pour l'humain, pas séparable d'une ouverture du coeur et de la capacité de créer du sens...
23:52 Publié dans PHOTOGRAPHIE.regard | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antoine de saint-exupéry, le petit prince, citations, photographie, regard, akhtar soomro, reuters, la croix, autrement dit, désert, puits, symboles, sens, spiritualité, livres, art, guerre, enfants, culture, société, karachi, pakistan, gérard garouste, garouste, l'intranquille
29/11/2011
A poèmes ouverts. Parcours d’un livre. Choix de citations…

A poèmes ouverts. Anthologie. 50 poètes français présentés par Jean-Pierre Siméon pour Le Printemps des Poètes. Ed. Points, 2008 http://www.lecerclepoints.com/livre-poemes-ouverts-collec...
Ma lecture, pour un choix très subjectif : mes fragments préférés(mais, d’abord, les absences que je repère…).
Jean-Pierre Siméon dit proposer un « échantillon de voix ». Et, dit-il, de la poésie, «… C’est ça la poésie, d’abord et surtout, une questionneuse enragée. Moins il y a de réponses, plus elle interroge… ». Puis : « … Si vous vous dites : ‘C’est bien ma langue mais je n’ai jamais vu ma langue dans cet état’, probable que vous êtes en face d’un poème. »
(Mais… il y a de grands absents, cependant, dans cette intéressante anthologie. Ainsi, Bonnefoy, Clot, Xuereb… Je mets trois liens ci-dessous pour compenser ce manque.)
Yves BONNEFOY : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Bonnefoy
René-Jean CLOT : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9-Jean_Clot
Jean-Claude XUEREB : http://xuereb-p oesie.pagesperso-orange.fr/ ]
.............................
Parcours. CITATIONS :
Dans cette ville où tout se vend je suis le vent / je suis la marge. / (…) / Comprenez-vous que dans mon chant ce qui chante / c’est le silence ? / Je n’existe pas à plein temps. Je suis avec ce qui commence. Marc ALYN, Avec ce qui commence
Celui qui marche d’un pas lent dans la rue de l’exil / C’est toi / C’est moi / Regarde-le bien, ce n’est qu’un homme / Qu’importe le temps, la ressemblance, le sourire au bout des larmes l’étranger a toujours un ciel froissé au fond des yeux Tahar BEN JELLOUN, Eloge de l’autre
Lutteur il souffle sur des tisons / son visage mal géré par la nuit Aimé CESAIRE, Mort à l’aube
La gare pickpocket déleste de leur passé ceux qui la traversent / Sans savoir vers où le verrou du soleil va s’ouvrir / Et quelle liberté en secret peut cicatriser notre vie. Charles DOBZYNSKI, Gare de l’Est
on ne dort pas / on trie on écrit on pétrit on assemble (…) le poème aussi est / façon de voir venir / du fond du sombre / les mots comme un ciel d’aube Antoine EMAZ, Sous les étoiles exactement
peut-être que l’espoir / n’est qu’une entaille dans la chair / une étincelle sans futur / dans la mémoire Claude ESTEBAN
Marcheur à Paris tu te cognes aux blessures / ouvertes au trépan chaque jour pour travaux Ludovic JANVIER
et pourquoi naguère n’ai-je pas été là / pour empêcher que survienne / l’épreuve qui t’a laissé cette fêlure (…) et pourtant tu es ma blessure / c’est toi qui me fais grandir Charles JULIET, Ton regard ta voix
Tu descends le chemin de mon sang / comme un caravanier / la route de la soie / Lorsque tu tomberas de mes hanches / mille ans auront passé Anise KOLTZ
Cela dit / c’est de persister qu’il s’agit / Ne pas oublier (…)Protéger de ses poèmes nus / la flamme de la petite bougie Abdellatif LAABI, La flamme de la petite bougie
J’ai laissé sur le sol mes armes / de chasseur / et tout mon silence durci sur le feu / nu contre le sol / je cherche à être la terre / le support de l’étoile du matin Luis MIZON
Khayâm, je crois te lire en Bonnefoy / La poésie dure comme sortilège Azadée NICHAPOUR, Quatre quatrains pour Omar Khayâm
ce qui restera caché / cette chose est devant nous / qu’est-ce qu’un visage / le couvercle d’un secret Bernard NOEL, Lumière du noir
Ce qui existe, / c’est depuis hier. / Le reste c’est du blanc. Virgile NOVARINA, Ecrits de nuit pour noctiluque
Dans une valise idéale / on peut ranger tout l’univers / la troupe engloutie des étoiles / une seule fourmi / un seul amour Serge PEY
Il y a le bleu des brèches et des horizons pâles / Il y a que je pense à un figuier comme / A la perfection du sommeil Lionel RAY, L’icône espérance
Peut-on imaginer le visage d’un arbre, d’un nuage ou / d’une flaque ? / Oui, en fermant les yeux. / Pour connaître celui des hommes, c’est pareil, il faut fermer les yeux et écouter la voix de celui qui parle… Dominique SAMPIERO, Portrait sensible
Ces ombres qui rasent le mur / Et passent, sont-ce mes souvenirs… ? Léopold SEDAR SENGHOR, Brouillard
L’homme est fait de la matière de l’arc-en-ciel / Il est couleur (…)D’autres couleurs existent que je ne connais pas / Qui sont à l’intérieur dans les cœurs et les âmes (…)Et l’invisible aussi / Que l’homme voit si même il dit ne pas le voir / Cela qui fait de nous l’humanité / Tissage et métissage Salah STETIE, Le Bleu de la question
Ô cette rumeur de l’inconnu / au coin des rues de la terre André VELTER, Courir le monde
seul évolue l’esprit solitaire / dans les lieux déserts / aux heures vides / au fond de nuits méditatives / face à des aurores lumineuses Kenneth WHITE, Mont-Saint-Michel, XIè siècle
19:35 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, à poèmes ouverts, citations, jean-pierre siméon, livres, anthologies
28/11/2011
Joan MIRO. "Ce que je cherche, c'est le mouvement immobile..."
« Ce que je cherche, c'est le mouvement immobile, quelque chose qui soit l'équivalence de l'éloquence du silence. »
Joan Miró
Citation, en exergue sur Passion Estampes, galerie d’art : http://www.passion-estampes.com/bio/mirobiographie.html
Sur le site, biographie de Joan Miró et reproductions.
…………………………………….
"Il faut toujours revisiter les peintres qu'on croit connaître", Danielle Attali, à propos de Miró, article du JDD, 2011 (qui n'est plus en ligne...).
"Je n'invente rien, tout est là." (Miró cité par Danielle Attali)
..............
Voir aussi la note du 21-04-2016, « Miró. Saisir l’être en soi, et peindre. »… http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2016/04/21/mi...
19:57 Publié dans ART.tous arts visuels, Espagne,culture espagnole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joan miro, miro, passion estampes, estampes, art, culture, citations, peintres, peinture, lithographies, invention, création, silence




















