Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/09/2015

Sauver Ali Mohammed Al-Nimr, jeune saoudien condamné à mort. (Note mise à jour, 2020...)

Terrifiant. Plongée directe dans la nécessité de dire… Un jeune, Ali Mohammed Al Nimr, condamné à mort en Arabie saoudite, pour être soupçonné d'avoir participé à une manifestation pour la démocratie, quand il était mineur...

La simple déclaration du président Hollande demandant la clémence en rappelant notre opposition à la peine de mort : nécessaire, mais insuffisante. Il faut un geste plus fort.  

Ci-dessous, des informations, et des actions (certaines pétitions ne sont plus en ligne, la cyberaction l'est toujours).

Lire la suite

03/08/2015

QATAR. LE POETE Mohammed Ibn Al-Dhib Al-Ajami / LIBÉRÉ (info avril 2016)

poésie,poèmes,culture,droits humains,solidarité,poètes,poète qatari,qatar,prison,mohammed ibn al-dhib al-ajami,ibn al-dhib al-ajami,aile,aile éditions,poetas del mundoMise à jour, avril 2016. Après avoir été condamné à la perpétuité (pour ses écrits), puis à 15 ans de prison, il vient enfin d'être libéré de manière anticipée, après quatre années de prison (info Amnesty international). Le soutien a des effets. Cependant les conditions de sa libération (et de sa liberté d'expression) peuvent encore poser question.

 

Page AmnestyFin de calvaire...  http://www.amnesty.be/je-veux-m-informer/actualites/artic... 

Lire la suite

01/08/2015

"Les événements, les faits, les circonstances". Réflexion sur trois pointes de l'angle (penser-agir, créer, devenir)

albert camus,la crise de l’homme,citations,culture,langage,société,actualité,idéologie,terrorisme,politique,dominique eddé,marc saghié,atiq rahimi,soufisme,shams,régis debray,thomas clerc,jérôme ferrari,quantique"Ma conviction est que nous devrons toujours refuser de nous incliner devant les événements, les faits, les circonstances, la richesse et le pouvoir, l’histoire comme elle procède, le monde comme il va. Nous voulons voir la condition humaine telle qu’elle est. Et nous la connaissons désormais en profondeur. C’est l’horrible condition qui exige des charretées de cadavres et des siècles d’histoire pour provoquer une modification infime dans le destin de l’homme." (…) "Combien  de Socrate ont été assassinés en Europe, ces dernières années ? C’est un signe. Le signe que seul un esprit socratique d’indulgence envers les autres et de rigueur envers nous-mêmes peut constituer une réelle menace pour une civilisation fondée sur le meurtre. Un signe, donc, que seul cet esprit peut rénover le monde. Toute action, fût-elle la plus admirable, qui aurait pour finalité d’asseoir la domination et le pouvoir, ne peut que mutiler l’homme encore plus atrocement."

Albert Camus, La crise de l’homme, conférence prononcée en 1946 aux Etats-Unis, à la Colombia University. Texte publié par la NRF en janvier 1996.

Lire la suite

29/07/2015

"Retourner le champ invisible..."

Continuer inlassablement de retourner le champ invisible 

Franck André Jamme, cité par Les Souffleurs (commandos poétiques), sur leur site, et poète souvent relu par moi… 

"Retourner le champ invisible ", en photographiant. Avec des éclats du monde, volés dans un instant à peine happé : regarder, cadrer, prendre. Et si le bord invisible du sens des choses mortes et vivantes n’y est pas, ou si le cadrage n’est pas celui du regard instinctif,  ne pas corriger, jeter... On ne traverse pas les transparences du réel avec de la technique retravaillée. Mais plutôt avec l’incessante maturation du regard. C’est plus de temps, de patience. Quelque chose jaillit du hasard, qui se préparait dans un long et lent silence.

Lire la suite

26/07/2015

"Terre sentinelle", poésie sentinelle… livre de Fabienne Raphoz

terre sentinelle,fabienne raphoz,héros-limite,naturaliste,évolution,nature,oiseaux,animaux,abeilles,terre,poésie,citations,livres,littérature,ghérasim luca,andré du bouchet,josé angel valente,philippe beck,guillaume lecointre,ianna andréadisSi on aime les oiseaux et les arbres, les couleurs des rivières, le silence des abeilles... et la poésie, on peut aimer aussi les questions qui restent questions, et lire avec intérêt le recueil-somme Terre sentinelle, de Fabienne Raphoz, 2014. [ Présentation de l’éditeur, Héros-Limite (le nom de l’édition vient du titre d’un recueil de Ghérasim Luca) : http://www.heros-limite.com/livres/terre-sentinelle ]

Lire la suite

25/07/2015

Autoportraits d’ombres…

Lignes.pngarbre cercles.png

escalier.pngconversation.pngbain d'arbre.pngFascination pour l’ombre. Soi entre réel et perte, sur la surface des choses. A peine là, éphémère, visible et invisible. Trace sans langage, mais que les mots peuvent saisir, trace qui donne envie de mots tout autant que de silence. Présence qui s’efface sans effacer le sol. Autoportraits d’ombre, dialogue intérieur, voyage dans la conscience, autrement. L’ombre c’est dehors, c’est dans la lumière, la marche des rues. L’œil intense. C’est soi, mais n’importe qui. Ou peut-être pas…

Là, cinq photographies, au hasard parmi d’autres… Autoportrait aux lignes, la géométrie est une écriture du réel. Photographie à l’arbre diagonal dans sa grille aux deux cercles, instant photographique, c’est ce geste qui compte, comme si j’avais besoin de fixer cet acte du fugitif, apparemment si bref, et pourtant si longuement présent dans la maturation du regard, le fixer pour en savoir quelque chose. Capture d’autoportrait à l’escalier, ce fut d’un clic plus que rapide, en courant presque, pour ne pas perdre les angles de lumière. Conversation, quand même, hasard d’un moment, croiser les amitiés voisines mais vite retrouver le temps des yeux, un temps qui se veut solitaire. Bain d’arbre, tenir l’appareil d’une main, l’autre levée vers les branches, pour rendre hommage aux feuillages, respiration de paume. 

Texte et photographies © MC San Juan

24/07/2015

Au sud de l’Occident, livre de Laurent Doucet

au sud de l’occident,laurent doucet,poésie,livres,citations,culture,littérature,christian viguié,la passe du vent,maroc,sable,sud,voyage,parcours,regard,silence,écouteEffacement, écrit Christian Viguié en introduction, effacement pour laisser parler autre chose que soi.

Oui, dans ce livre, un silence d’écoute semble être une sorte de programmation intérieure pour un voyage particulier. Laurent Doucet l’écrit dès la première page - "voir sans être vu". Espaces entre les lignes, marge blanche qui signifie ce silence pour rendre le regard possible. Juste des notations sur des fragments de paysages, choses vues, la nature et les signes du lieu. Le végétal (peuplier / cèdre / roseau (…) coquelicot  (…) blé … palmeraies… Le minéral : sable…).

Mais les portes, le khôl, des "fils d’or", réels ou métaphoriques : l’humain, par les objets, les corps, les yeux.

Lire la suite

23/07/2015

Lire José Val del Omar... Citations (espagnol-français) et liens…

val del omar,cinéma,poésie,citations,espagne,andalousieCitations…  Je reprends et regroupe ici certains des fragments de José Val del Omar, découverts lors de l’exposition de juin et sur les sites associés. J’y ajoute deux pensées trouvées sur des pages de blogs (des passionnés connaisseurs de l’auteur cinéaste et poète). Et je fais de l’ensemble une traduction personnelle, libre…

« Somos  los terminales nerviosos de la retina colectiva» (Nous sommes les terminaux nerveux de la rétine collective)

« Lo que llamamos contranos u opuestos son trozos de la Unidad. » (Ce que nous appelons présences contraires ou réalités adverses sont des fragments  de l’Un).

Lire la suite

20/07/2015

ARBRES, un monde infini…

arbres,arbre,andré velter,l’arbre-seul,poésie,citations,poèmes,jacques henri lartigue,peinture,photographie,art,culture,livres,spiritualité,ésotérisme,symbolisme,symboles,mythes,cosmos,corps,alain corbin,mario mercier,arbres remarquables,jane strythers,marie emilia vannier,roger-pol droit,andreï tarkovskiUn seul arbre, une seule ombre, et un homme. 

(…) Personne ne tient  / la frontière / qui mène / du signe au songe

André Velter, L’Arbre-Seul, coll. Poésie/Gallimard

Ce qui m’enchante ce sont les feuilles. Multicolores comme les fleurs. 

Jacques Henri Lartigue, citation affichée, exposition de la MEP (24 juin au 24 août 2015) : http://www.mep-fr.org/evenement/lartigue/ 

Lire la suite

17/06/2015

José Val del Omar dans Carnival/Intact Project/Tweeter Module, par Sara Malinarich, exposition (juin 2015)

Somos  los terminales nerviosos de la retina colectiva (Nous sommes les terminaux nerveux de la rétine collective)

 José Val del Omar (fragments cités dans l'exposition, et présents sur des sites et pages dédiées)

Comme de longs échos qui de loin se confondent / Dans une ténébreuse et profonde unité, / Vaste comme la nuit et comme la clarté, / Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Charles Baudelaire, Correspondances, Les Fleurs du mal

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, / Je dirai quelque jour vos naissances latentes

Arthur Rimbaud, Voyelles, Poésies

 

Lire la suite

16/06/2015

Découvrir José Val del Omar. Note introductive à l’exposition d’une héritière du cinéaste-poète, Sara Malinarich

val del omar,sara malinarich,cinéma,poésie,espagne,andalousie,mamia bretesché,citations,diego quemada-díez,métaphysique,olivier arezki,olivier hadouchi,maria zambrano,mystiqueNote introductive, car pour comprendre la démarche de Sara Malinarich (note qui va suivre) il faut se situer dans le sillage de José Val del Omar, cinéaste, inventeur et chercheur, poète, présent dans l’exposition que j’ai vue il y a quelques jours, et qui est toujours visible, galerie Mamia Bretesché. Doublement présent. D’abord par la continuité d’une inventivité technique (et de la réflexion qu’elle induit sur ce qu’est regarder, sur le rapport entre la vue et les autres sens, sur les interférences tant visuelles que sonores). Ensuite par ses textes, citations transférées par des tweets, eux-mêmes envoyés au logiciel inventé pour métamorphose éclatée en graphisme et couleurs. Je ne connaissais pas José Val del Omar cinéaste et inventeur, découvert grâce à cette exposition. (J’ai du mal à comprendre comment c’est possible. le Jeu de Paume avait pourtant créé un événement pour faire connaître le cinéma expérimental espagnol dont il fut - et reste après sa mort - un maître, mais, autrement, apparemment, grand silence réducteur.) On est enfoui dans une masse d’informations où surnage beaucoup de vide et on rate des clés essentielles, pour comprendre l’art, le réel, et soi.

Lire la suite

13/06/2015

La solution du compas... Poésie, art, le centre et les cercles...

poésie,culture,citations,jean-marie blas de roblès,roger gilbert-lecomte,marché de la poésie,printemps des poètes,soufi mon amour,elif shafak,nomade,rûmi,compasElle est rebelle au fond, / La civière du temps.

(...)

Rien ne demeure / Qui ne résiste et qui ne sache. 

Jean-Marie Blas de Roblès, Hautes lassitudes, éd. Dumerchez

Des artistes oeuvrent avec goût. / Des esthètes jugent en connaisseurs. / Et des hommes crèvent en mordant leurs poings dans toutes les nuits du monde.

Roger Gilbert-Lecomte, La Vie l’Amour la Mort le Vide et le Vent (et autres textes), Poésie/Gallimard

Lire la suite

11/06/2015

André LAUDE, poète. Réédition d’une somme, son parcours d’un demi-siècle de lectures et regards...

andré laude,poète,culture,littérature,art,la légende du demi-siècle,à l’index,le livre à dire,levée d’encre,libertaire,poésie urgente,édition,citations,poèmeMon dieu / donnez-nous notre pain quotidien / mais donnez-nous aussi / tout ce qu'ils nomment inutile : / le jaune de Van Gogh / le Mystère de Vermeer de Delft / la chanson de Petrarque et Laure / la course du lièvre effrayé à minuit devant les pharesde l'auto / le sourire de la touriste juive polonaise à Liverpool / le quatuor des cigales au pied de Montségur / la figure délivrée par le crachat sur un vieux piano / la plainte d'amour de la neige / la vision du couple nu au centre exact de la clairière / en Forêt noire / le cerceau de la petite fille dans une ruelle de Barcelone / le soleil des poitrines nues de femmes et d'hommes / dont la marche commune abrège la nuit

André Laude

Libre dans le désert / Comme une blessure rapprochée du soleil

Lire la suite

06/06/2015

Exergues, encore. Fil tissé, lentement et longtemps...

J'ai rajouté des citations... aux exergues du blog. De phrases en phrases...

Exergues, c’était le cas, en créant le blog en 2010. Citations qui font manifeste... Mais, cinq ans après, page infinie où je vois les absences, ce que je pose est toujours exergue, confirmation de la permanence d’un regard, d’une démarche, et recommencement de jour en jour des questionnements. Certitude des incertitudes. Âmes... frères, car... (frères : neutre des consciences...).

Image ? Photographie d’un voile dont on devine la trame, trace qui cache, transparence qui révèle. Exactement comme dans l’écriture. Exactement comme dans le choix de citations repères d’affinités.

Lire la suite

05/06/2015

Rose Lokissim : engagement, courage, mort. L’irrécupérable dans nos vies... et la création, le regard

Libération, le 2 juin, page 24, un hommage à Rose Lokissim, exécutée en 1986 sous la dictature d'Hissène Habré... Par hasard, sur ma table encombrée, à côté de l'ordinateur ouvert, cet article, juste sous les mots "Mémoires et images du sens", pour une exposition (en 2001) de Jean-Bernard Chardel : titre, et apparente légende de l'oeuvre reproduite. Le sens d'être, dans ce que déchiffre la création en même temps que soi, et le sens d'être, pour le courage de dire "non"... L'irrécupérable, dans les deux cas. Grand écart intérieur entre le non multiple à inscrire-dire-écrire, murmure du quotidien, et le oui du regard (avec des mots ou sans). Je ? Dissonante, paradoxale. A la fois complètement dans l’écoute de la radicalité des chocs et douleurs du monde, vus de près et de loin. Et totalement tendue vers le contraire, vers un lieu sans lieu. 

Lire la suite