08/05/2015
En ARABIE SAOUDITE... penser librement est dangereux...
Penser... croire autrement... ou ne pas croire. Un droit humain. Pas en Arabie saoudite.
Vouloir la démocratie et le dire (blogs ou journaux). Un droit humain. Pas en Arabie saoudite.
En Arabie saoudite oser évoquer la démocratie ou questionner les croyances met en danger (prison, torture, mort). Si nous voulons être solidaires de ceux qui subissent la répression pour leurs idées (ou pour défendre les droits de leurs compatriotes), il nous est plus que jamais nécessaire d’être vigilants : les stratégies géopolitiques tendent des pièges, le marché aussi... (C’est vrai pour ce pays, vrai pour d’autres, cf. le Qatar).Ci-dessous, quelques informations et liens...Hier, 7 mai, en fin de journée, place Igor Stravinsky, à Paris, des associations ont pris la parole pour soutenir ceux dont la parole est empêchée...
02:03 Publié dans AUTEURS,blogueurs,journalistes.réprimés/menacés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arabie saoudite, dissidence, liberté d’expression, raif badawi, waleed abu al-khair, samar badawi, droits humains, solidarité
07/05/2015
Serge ATLAOUI, condamné en Indonésie. INFOS et ACTIONS solidaires...
Lu sur El Pais, au sujet de l'assassinat de Federico Garcia Lorca (j'ajoute ceci le 09-05): "Quien mata una vida mata al universo entero." (Qui supprime une vie tue l'univers entier, l'humanité entière"). Phrase ancestrale, transmise par la tradition biblique et présente dans le Coran. Argument supplémentaire contre l'ignominie de la peine de mort...
Peut-on rester inactif ? NON. Agir pour sauver un homme - qui, en plus, clame son innocence : la naïveté éventuelle de quelqu'un qui cherchait juste à travailler et a été manipulé... cela n'est pas un crime. Mais la condamnation à mort, oui.) Lutter pour sauver UN homme, c'est lutter contre toutes les exécutions - ce que fait ECPM, en intervenant dans tous les cas... Là, il y a urgence. Et c'est, de plus, un compatriote : notre pays, son pays, est ABOLITIONNISTE. Enfin, lutter contre la peine de mort c'est aider la longue marche vers la démocratie : pas de démocratie réelle et totale dans des pays qui pratiquent cette barbarie (qu'ils soient des régimes dictatoriaux ou apparemment des systèmes démocratiques...).
02/05/2015
De phrases en phrases lues relues, danser en esprit. CITATIONS (exergues de 2010...).
"Vent tissé", seuils et pas... (C’était le titre de la note du 04-12-2010. Exergues...).
Trames... Vent tissé, fils brisés, parfois. Tisser, c’est faire pont, mais c’est aussi dénouer les nœuds mensongers, dénoncer l’injuste, par le murmure ou par le cri. Cependant, toujours, revenir au silence, au poème, au regard… Voici mon manifeste aux mots empruntés. Goût de citer, d’extraire, qui n’est séparable, pour moi, ni de la lecture, ni de l’écriture… Seuils et pas.
23:49 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, Photographies/textes © MC SanJuan, Trames nomades.axes.EXERGUES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citations, poésie, trames nomades, trames, nomades, photographie, exergues, écriture, création, tissage, métissage
01/05/2015
POÉSIE VISUELLE, note introductive. Textes, livres, sites...
Voici une introduction à la poésie visuelle... Mon regard, pour commencer. Puis des citations issues d'une recherche universitaire, dont la lecture de ce qui est lisible en ligne est fort abordable. De nombreux liens suivent (page BNF, textes, SITES - certains très beaux visuellement - livres, bibliographies, vidéo, film, portails de liens, répertoires... Etc.)
Passionnantes approches, qui peuvent ouvrir une porte (des portes) vers une étude approfondie et éclairante. Ceci peut concerner des passionnés, déjà intéressés et lecteurs "visuels", mais aussi être l'occasion d'une découverte aux promesses infinies, pour les autres.
23:54 Publié dans LIVRES, bibliographes, anthologies, POESIE VISUELLE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésie visuelle, regard, images, photographie, art, arts visuels, livres, citations, bibliographies
30/04/2015
« Petit-fils d’Algérie », BD, avril 2015
La BD peut être aussi un art de la mémoire et de la transmission. Celle-ci correspond à cette recherche d'identité et de compréhension du rapport complexe avec l'histoire. Exil sur exil... Il y a de quoi perdre le sens des racines, et de quoi, chez ceux qui suivent, de tenter de le retrouver... Quand on lit cet album, on sait qu’on peut remplacer « Italiens » par « Espagnols », « Maltais », « Gitans », « Arméniens », etc. et repérer les mêmes schémas. Ainsi les BD des fils et petit-fils de Pieds-Noirs tiendront le rôle d’une salle de Musée de l’immigration... ! (Inexistante... elle). Migrations, errances... exils. Est-ce drame ou chance ? Un sens est à déchiffrer, à mon avis. Le résultat, aussi : métissage d’âme, qui peut ouvrir - et ouvre - les lignées à une acceptation de l’Autre, au goût des langues, au refus du racisme. "Terrien, n’est-ce pas suffisant ?" (Remarque récente d’un Pieds- Noirs arrivé en France très jeune adolescent – je mets PN avec ‘s’ car il y a deux pieds, même si on est "un", et même en recherche de non-dualité...).
23:56 Publié dans ART.tous arts visuels, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petit-fils d’algérie, joël alessandra, algérie, algériens, pieds-noirs, b.d., 9ème art, bande dessinée, mémoire, histoire, art, arts visuels, livres, albums, actuabd.com, 9emeart.fr, casterman, algérianité, identité, complexité, immigration, immigrés, espagnols, italiens, maltais, gitans, humanisme, fraternité, bd algérienne
19/04/2015
Huy Thiêp NGUYEN. Leçon d’écriture, leçon de liberté... "Refuser de courber l'échine..."
Il en est de la littérature comme de la Voie. Etre, c'est ne pas être; ne pas être, c'est être. "Plein" et "vide" sont des catégories de la pensée (...) si l'on considère la littérature comme une voie parmi tant d'autres, afin de se perfectionner, on ne se sera pas trop trompé... (Un maître parle dans le récit..)
Huy Thiêp NGUYEN, Mon oncle Hoat et autres nouvelles
23:48 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, DISSIDENCE, LIVRES, bibliographes, anthologies | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : huy thiêp nguyen, vietnam, mon oncle hoat et autres nouvelles, livres, littérature, culture, liberté, idéologie, conscience, valeurs, spiritualité, sagesses
14/04/2015
Hasard, vent, création... et relecture d’ August Strindberg...
Je marche, et je deviens street-artiste imaginaire... Puisque je ne le suis pas vraiment, ou seulement si on peut parler de street-art des captations, non de ce qui est peint sur les murs, mais de ce que les murs peignent... Je me contente paresseusement de regarder, et de photographier. Les yeux errent au hasard des pas, et justement, là, je vois une image créée par l’agacement de passeurs (peut-être) qui ont déchiré les affiches, et, sans s’en rendre compte, sans doute, ont participé à une construction mentale collective. Moi j’y vois un ciel, l’image d’un mur aussi, et le symbole de l’écriture qui n’est que cet amoncellement-destruction des phrases venues, effacées, reprises ou jetées, déchirées aussi, puis recréées par l’effarement du temps. J’y vois le vent, des voiles ou des feuilles. Quelqu’un a tracé un chiffre, que je préfèrerais à l’envers (donc que je mettrai à l’envers : il suffira d’un geste du doigt pour que cela s’inverse). Et il reste un fragment du mot cinéma, seule trace minuscule d’un texte, mot (aussi) que je préfère lire à l’envers, ou ne plus pouvoir lire, qu’il n’y ait que les lettres, comme pour un graphe miniaturisé.
23:44 Publié dans Photographies/textes © MC SanJuan, Synchronicités.hasard | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hasard, création, images, street-art, fragments, imagination, symboles, du hasard dans la production artistique, august strindberg, jean-pierre sarrazac, agora, photographie, livres, culture
06/04/2015
Ecriture... A L’INDEX N° 28, revue littéraire
Comme je parle beaucoup des autres avec lesquels je partage cet espace de la revue (et notamment beaucoup d'Anne Sexton), je vais commencer par noter ce qui concerne mes poèmes, pour introduire brièvement ma longue recension.
Pages 65 à 69, mon texte, poème, vers libres et prose. Une et toutes douleurs. Exergues (bien sûr...) : Anna Akhmatova, Monique Rosenberg, Lyonel Trouillot, Geneviève Clancy. Je ne peux que tisser lecture et écriture. Je ne citerai qu’un fragment, tout au début. Il donne une des clés, en posant une question : "Le lieu est-il l’exil de la pensée ?". Exils, conscience : méditation... La traversée des frontières est au centre de mon identité, de tous mes questionnements. Pluriel interne, valises "arrachées", et chiffre de l'éthique nomade. Regard autre. Je signe d'un S, mémoire du soleil-signature de Jean Sénac, et de l'initiale en commun, S solaire, oui, et S des pluriels, qui ouvre le multiple en soi et dehors (MC San Juan...).
19:42 Publié dans Recensions.REVUES.poésie.citations.©MC San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à l’index, littérature, écriture, poésie, culture, anne sexton, sylvia plath, jacques basse, jean chatard, jean-claude tardif, claire dumay, anna akhmatova, monique rosenberg, lyonel trouillot, geneviève clancy, revue, à l'index 28
05/04/2015
PAGES TISSEES, des blogs. Sites, et lecture infinie. Autour de mémoires recherchées, exils...
...On gagne en liberté avec les années. Je suis maintenant dans une urgence et une impatience adolescentes. Il faut que les choses aient lieu. (...) ... Affronter les gens ou ne pas les affronter. On peut mettre, ou non, la négation.
Maïtena Biraben , citée par Marie-Laure Delorme, JDD, Regards/Portraits, 05-04-15
Hasard des lectures du jour, exergue trouvé sans le chercher, dans la presse. Citation qui dit exactement certaines choses essentielles. Que ce qui doit être pour donner sens complètement à notre vie ait lieu. Qu’on pose le non qu’il faut poser, comme le font les auteurs de pages qui suivent... Et que des mots cassent les murs intérieurs.
Pages tissées... Des blogs, des sites. Pages personnelles ou simples lectures, colères, engagements, humanisme, poésie, revues et éditions, parfois.
L'image est empruntée au site Vive à Belcourt. La maison représente bien le lieu personnel qu'est aussi un site ou blog...
23:54 Publié dans Blogs.blogueurs.sites.PAGES TISSÉES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pages tissées, blogs, blogwriters, vivre à belcourt, armeniantrends, les songes d’une nuit, mémoire de là-bas, mémoblog, mémoire, exils, là-bas
04/04/2015
La RUE... Fin de la trêve hivernale... Regards (deux films, une exposition).
Magnificence des lumières de la ville et terrible froideur. Corps épuisés, êtres dans l’errance. Pas celle de la recherche de soi vers le projet d’autre lieu extérieur et intérieur. L’errance dans la perte et le vide. Des yeux qui appellent au secours, ou qui n’appellent plus. C’est la rue, ici, partout, en France. Nuit : quelqu’un de très âgé étend une sorte de matelas et du plastique au-dessus de lui pour se protéger de l’humidité. Jour : deux enfants sourient aux passants, assis sur une toile avec leur mère, bout de trottoir froid. Scènes de tous les jours. Quai de métro : odeurs d’alcool et de cigarettes, hommes groupés, d’un côté, homme seul, ailleurs, qui lit : il ne veut rien des aides qui le feraient cohabiter avec ces voisins si différents. L’un d’eux, pourtant, cherche à parler aux inconnus : un peu de parole et de regard. Couloir de métro : quelqu’un aborde les gens en dansant, élégant, presque, rire des yeux, c’est l’autre solitude d’un être qu’on voit partout à des heures différentes. La rue est cet espace où se croisent ceux qui n’ont qu’elle comme lieu, et ceux qui n’ont qu’elle comme rencontre.
18:50 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ART.tous arts visuels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sans-abris, rue, misère, société, photographie, art, solidarité, humanisme, au bord du monde, claus drexel, 300 hommes, prises de rues, aline dalbis, emmanuel gras, deuxième marche, expositions, documentaire, fraternité
30/03/2015
"La Parole contraire". Présence contre l’absence et l’évitement... Mots autres...
On reproche à Erri De Luca une "incitation" à la violence, pour avoir utilisé le mot "saboter", en répondant à une question de journaliste au sujet de la ligne Lyon Turin que la région concernée refuse et qui présente de grands dangers environnementaux et de santé publique. Il soutient le refus et prête ses mots d’écrivain à ce refus. Reprenant une injonction biblique il dit devoir "ouvrir la bouche pour les muets", parler pour les "sans-voix", pour défendre ce droit à la parole des autres. De ce projet contestable du Val de Suse ("réaliser un lieu qui n’existe pas") il dit : "Une utopie, et des pires qui soient, est l’asservissement d’un territoire à une spéculation déclarée stratégique pour de plus grands abus." (p.19). Il rappelle que cela passe par "Le percement et la pulvérisation des gisements d’amiante" (pp. 19 et 39). Et il évoque de même les gisements de pechblende (radioactif) qui doivent aussi être percés (p.40). Mais son propos principal est la revendication de son droit de parole d’écrivain et le refus de la distorsion du sens des mots qui est à la base de l’accusation."Saboter", ce n’est pas, pour lui, faire violence, c’est "entraver", rendre impossible ce qu’on refuse, et entraver les mensonges et la désinformation. Il répond aux accusations dans son livre La parole contraire.
01:32 Publié dans Recensions.livres.poésie.citations©MC.San Juan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca, écriture, oxymore, libertaire, humanisme, liberté d'expression, la parole contraire, italie
29/03/2015
Confidences d’un homme en quête de cohérence, de Thierry Janssen. En exergue, Nietzsche
Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.
Friedrich Nietzsche
(Citation que Thierry Janssen a mise en exergue du livre Confidences d'un homme en quête de cohérence, Les liens qui libèrent, 2012, et Pocket, 2014 )
Superbe phrase de Nietzsche, superbe choix dont on comprend la raison quand on lit ce livre. Un homme agissant, capable de changer de métier, d’y revenir autrement, de se dévoiler totalement. (Autant que peut se dévoiler quelqu’un qui fait le récit de sa démarche, de son advenir, en allant chercher dans les ombres et les douleurs ce qui nourrit sa richesse intérieure, ce qui construit). Capable, aussi, l’auteur, de décrypter les clés des accidents de la vie, un problème de santé qui a du sens, comme tout peut se déchiffrer et signifier, mais parce qu’il le trouve lui-même (car il met en garde, dans ces pages, sur ceux qu’il appelle les "donneurs de sens", c’est-à-dire ceux qui font métier de capter le sens des autres, de dicter leur traduction personnelle, charlatans de l’interprétation, alors que seul l’individu peut savoir lire la signification personnelle de son histoire singulière). Je connaissais déjà Thierry Janssen, par des articles, des conférences, mais je n’avais encore rien lu des livres publiés, tout en sachant que je le ferais, estimant ce que je percevais de cette conscience libre.
28/03/2015
Lire Jiddu Krishnamurti. Le Livre de la Méditation et de la Vie... Ecouter...
Lire, relire, mais par fragments... Car c’est dense, et qu’on se retrouve devant un espace de questions, de paradoxes, d’apparentes contradictions. De retour à faire sur soi, mais un soi en construction et déconstruction permanente, qui est censé chercher sa liberté intérieure, une bascule de conscience.
Je reprends donc juste quelques pages, pour une relecture. Sur l'’écoute. Quand le bruit des discours extérieurs nous recherche, dans la politique et les débats...
Ecouter... pages 21 à 26. Jiddu Krishnamurti parle à un public qui l’écoute... Et il parle de l’écoute, interrogeant cet acte même. Mais qu’est-ce qu’écouter ? Est-ce simplement être là, intéressé ou captivé, s’oubliant soi pour recevoir la parole de l’autre ? Ou au contraire est-ce d’abord faire place à une sorte de silence, à l’écoute de soi (et par quel silence ?).
23:55 Publié dans SPIRITUALITÉ.sagesses.mystique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jiddu krishnamurti, krishnamurti, le livre de la méditation et de la vie, livres, spiritualité, sagesse, écoute, silence, liberté, meditationfrance, méditation, paradoxes, citations
23/03/2015
Martine BLIGNY, peintre. ART en Arles... Exposition collective
dans le favorable, le considérable, / j’avance
J’ai mis en exergue de ma note une citation de poète qui me semble traduire aussi la démarche de l'artiste, c’est l’impression qu’on a, regardant. Et cet exergue va bien avec la photographie où on la voit peindre.
Pour ses peintures il semble que Martine Bligny puise dans une mémoire souterraine, ancestrale, et c’est cependant d’une puissante modernité...
En regardant ses créations on entre dans un mystère qui nous fait traverser le temps, alors que les visages peints, eux, semblent le traverser pour sourdre des murs et advenir. Comme si l’artiste, peignant, n’avait fait qu’aller chercher dans la mémoire des pierres la trace de traits dont elle porterait le souvenir en elle, profondément. Des bleus, des ombres, couleurs qui diffusent intérieurement une lumière sourde, qui peut-être émane des yeux de ces êtres si loin si proches, ou de l’énergie des corps. Antiquité ? Moyen-Âge ? Errants d’ailleurs mais de notre siècle ? Visages de danseurs méditants, immobiles, qui nous regardent.
17:42 Publié dans ART.tous arts visuels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, exposition, arles, vénus éternelle, femmes, corps, visages, martine bligny, bligny, peintre, poésie, citations
22/03/2015
D’ombre et de lumière... La poésie contre l’arrogance brumeuse...
J’écris pour que la vie soit respectée par tous /// je donne ma lumière à ceux que l’ombre étouffe
Messaour Boulanouar
La Meilleure Force (et poème cité dans l’Anthologie de la poésie algérienne, Quand la nuit se brise, dirigée par Abdelmadjid Kaouah, éds Autres temps, 2004 /Points, 2012)
Que d’ombre... dans les paroles des uns et des autres, quand on aborde le sujet de l'Algérie (colonisation, décolonisation, communautés). Que d'ombre... chez ceux qui ont besoin de reprendre, pour on ne sait quelle satisfaction perverse, des litanies de rejet, dans leur seule poussière de mots sans lumière. Et cela se retrouve autant dans une certaine sorte de presse (celle qui choisit le masque nationaliste : qu'il soit fait de passion française ou de passion algérienne) que sur des sites et sur les réseaux sociaux (le fiel masqué... derrière des pseudos - ou sans pseudos, mais à l'abri de la distance, derrière son clavier). Sans doute ne lisent-ils pas assez la poésie, qui, peut-être, peut, par les mots, faire entrer un peu de conscience complexe...
02:53 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, algériens, pieds-noirs, poésie, quand la nuit se brise, citations, messaour boulanouar, abdelmadjid kaouah, jean pélégri, ma mère l’algérie, rené-jean clot, une patrie de sel, ahmed azeggah, arrêtez, livres, éthique, humanisme, mémoire, identité