25/10/2013
Musulmans contre islamistes… A lire...
Dossier du Courrier international daté 24-10-13. Deux articles et un éditorial sont lisibles (partie d'un dossier plus ample)... http://www.courrierinternational.com/magazine/2013/1199-musulmans-contre-islamistes (« Violence, terrorisme et répression au nom de l’islam, fatwas délirantes, droits des femmes en régression : les musulmans en ont assez de sentir l’emprise des islamistes sur leur vie et sur leur image. » (…) « De la Tunisie au Pakistan, des intellectuels musulmans veulent en finir avec la chape de plomb de l’obscurantisme. Des voix de femmes et d’hommes blessés que l’on n’avait pas l’habitude d’entendre. »)
18:48 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, ISLAM.islamS.soufisme.spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, musulmans, intellectuels musulmans, islam politique, islamistes, islamisme, courrier international, monde, extrémismes, politique, idéologie, intégrisme
21/10/2013
« Mon âme par toi guérie »...
Des marginaux, ensemble… Un guérisseur malgré lui.
Il faut voir ce film de François Dupeyron, le voir, le faire voir, et ne rien dire : juste laisser agir en soi ce silence parfois nécessaire (celui dont je parlais dans des notes récentes). Ne pas mettre des mots inutiles... quand la force du film est hors parole. Le centre, c’est le cœur d’un homme qui se tait beaucoup, auquel Grégory Gadebois donne son corps et son jeu superbe… Mystère de ce que peuvent les mains et le regard, transcendance intérieure, déchirée.
Fiche AlloCiné (synopsis, bande-annonce, critiques presse)… http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=218130.html
Critique, Le Monde (qui insiste sur la subtilité singulière)… http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/09/24/mon-ame-...
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18/10/2013
Andalousie… Rêve, mémoire… Illusion ? Utopie ?
Je viens de lire une réflexion de Jean Daniel, titrée « L'illusion andalouse », et publiée le 09-10-2013 dans le Nouvel Obs… Questionnement percutant. Andalousie, plurielle… réelle, ou fantasmée. Oui, l’ombre est présente autant que la lumière. Mais beauté du rêve, quand même, d’une sagesse possible, d’une fraternité cependant tissée, et de proximités reconstruites…
Beau texte, à lire lentement et relire. Exercice de lucidité, non pour nier la possibilité de la fraternité, mais pour insister sur les pièges de ce qui l’entrave, sur ce qui fait de la haine entre les communautés une fatalité transmise par enfermement identitaire sur soi. Ignorance et mépris de l’autre, fiction de sa supériorité comme individu d’appartenance… La rencontre, souvent, se ferait par l’art, les créations croisées… et la possibilité offerte de rejoindre l’universel.
La chronique est à lire là : http://tempsreel.nouvelobs.com/jean-daniel/20131009.OBS0285/l-illusion-andalouse.html
De ce lieu, de son histoire complexe, on peut garder, je pense, ce qui effectivement demeure en héritage, si souvent, dans la culture de ceux qui ont une ascendance issue de ce rivage (ou de ceux qui, pour une raison ou une autre, sont attirés par ce qui n’est pas qu’un mirage). Le goût du partage en création (musique andalouse qui, de l’Espagne au Maghreb, et, en écho de présences, en France - Marseille, Paris - marque des identités croisées, des consciences traversées par des appartenances frontières où l’autre est aussi l’étranger que l’on porte en soi). Goût du son des langues… Parentés philosophiques : sagesses. Mystiques en miroir.
………….
Dans le prolongement de cette lecture on pourra aborder (ou retrouver) deux ouvrages essentiels.
De Jean Daniel, « La prison juive. Humeurs et méditations d’un témoin », poches, Odile Jacob (Autre regard sur le rapport à l’identité, une ouverture, le témoignage d’une sagesse vécue…). Christian Makarian écrit ceci sur ce livre, dans L’Express du 27-11-2003 : « Fort d'une puissante culture juive, en admiration devant l'édifice du christianisme, empathique envers l'islam, le directeur-fondateur du Nouvel Observateur propose sa propre clef, son passe personnel: pour échapper à la prison qu'il décrit, il n'y a que l'universalisme. ». La prison juive, humeurs et méditations d’un témoin,sur Decitre : http://www.decitre.fr/livres/la-prison-juive-978273811564...
D’Amin Maalouf, « Les identités meurtrières », Livre de poche. « Ce qui fait que je suis moi-même et pas un autre, c'est que je suis ainsi à la lisière de deux pays de deux ou trois langues, de plusieurs traditions culturelles. C'est cela mon identité... ». Page éditeur, Grasset : http://www.grasset.fr/les-identites-meurtrieres-978224654... ... Decitre : http://www.decitre.fr/livres/les-identites-meurtrieres-97... .....Citations du livre sur evene.fr : http://www.evene.fr/livres/livre/amin-maalouf-les-identit...
Pour changer de regard il faut donc développer une éthique personnelle, faite de liberté intérieure, de refus des cadres formels rigides, de recherche de la sagesse. Cela passe par la traversée des frontières mentales et des réelles frontières culturelles. Nécessité du voyage, sous une forme ou une autre, ne serait-ce que par les livres…
Clin d’œil musical à l'éthique méditerranéenne questionnant l'identité singulière pour l'ouvrir à la pluralité, cet orchestre regroupant seize pays du pourtour méditerranéen, Mediterranean Charlie Orchestra. Laurent Dussutour, JournalVentilo, résume ainsi l’orientation méditerranéenne de l’orchestre, inspiré aussi par Conrad : « Le véritable sens musical proposé par le MCO est loin du sens commun, proposant un objet jazzistique non identifié, ce qui est le propre de l’esprit du genre ! Au-delà d’un « troisième courant » du jazz qui consisterait à rapprocher classique et notes bleues, c’est plus à une odyssée méditerranéenne rompant avec le tropisme transatlantique du genre que convie ce projet. » : http://www.journalventilo.fr/mediterranean-charlie-orches...
L’orchestre a une page Facebook : https://www.facebook.com/179835852047859/videos/596901680...
...........
...Jean Daniel... Fiche wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Daniel
Jean Daniel, observateur du XXème siècle, sur culture-libre http://www.culture-libre.org/wiki/Jean_Daniel_:_Observate...
Chroniques, Jean Daniel, Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com/journaliste/16443/jean-dan...
...Amin Maalouf... Fiche wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Amin_Maalouf
................... MISE à JOUR... LIVRE... Identité et violence, d’Amartya Sen, éd. Odile Jacob : http://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/reli...
.................. Voir aussi, Méditerranées, film d'Olivier PY, commentaires croisés (identité, Méditerranée...)... http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2013/07/24/me...
01:47 Publié dans ANDALOUSIE.culture andalouse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andalousie, jean daniel, l’illusion andalouse, livres, utopie, fraternité, identité, amin maalouf, mediterranean charlie orchestra, méditerranée, espagne
03/10/2013
« Le doux parfum des temps à venir… »
« … La poitrine ouverte par une blessure qui recommençait à saigner, l’inconnu ne savait pas du tout vers quoi il courait, seulement à quoi il essayait d’échapper. »
Preuve vivante, John Harvey
.......................
« Garde tes filtres pour ta route. / Et souviens-toi qu’une femme libre est maîtresse de son parfum. »
Et
« Pour ce qui te concerne / que tu fasses serment de désobéissance à tout obstacle / ou convention / qui t’éloignerait de ton essence. »
Ou
« Danse / cueille / restitue. »
Le doux parfum des temps à venir, Lyonel Trouillot
........................
Deux livres empruntés à la bibliothèque Mouffetard / Mohamed Arkoun...
Cet homme inconnu qui court, blessé, au début de ce roman policier, m’a paru la métaphore de l’état du monde actuel, et c’est pour cette phrase, lue en ouvrant l’ouvrage au hasard, que j’ai choisi de le prendre. Violence, fuite, course qui ne dit pas son sens…
Mais le poème, qui aborde pourtant la violence et la douleur à travers le récit d’une femme à son enfant, offre un message d’espoir. Le parfum est aussi symbole d’« utopie », aura de signification, trace et promesse d’un monde à construire, pas seulement trace olfactive ou symbolique des traumatismes. (« Tu leur diras : cherchons ensemble »). Tout n’est pas perdu, car « toute chose vivante n’est pas définitive. » Magnifique ouvrage… qui rentrera vite dans ma bibliothèque… (Mise à jour, 10-10-13 : c'est fait...!) Voir, Actes Sud, fiche auteur : http://www.actes-sud.fr/contributeurs/trouillot-lyonel
Et page (Actes Sud) sur le livre... http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/le-doux-par...
01:36 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : parfum, essence, utopie, john harvey, lyonel trouillot, roman policier, poésie, culture, citations, valeurs, livres
24/07/2013
"Méditerranées", d’Olivier Py. Le court métrage commenté sur plusieurs blogs et sites...
« Le rapport que certains peuvent avoir avec une terre je l'ai avec une mer. » Olivier Py (Entretien, mickrociné) /
« L’ensemble de mon travail au cinéma comme au théâtre est une interrogation sur l’identité de « méditerranéen » Olivier Py (citation en exergue, article de Version originale)
................
Sur le site « Vivre à Belcourt » de Luc Demarchi, une vidéo : extrait d’un court métrage d’Olivier Py, « Méditerranées » (le 's' de nos pluralités…) http://belcourtois.com/index.php/2015/05/11/mediterranees...
Du commentaire de Luc Demarchi, je copie la conclusion, beau message qui correspond totalement à ma vision de la Méditerranée : le lien que cette mer crée entre les êtres divers qui vivent sur ses rives, la fraternité à l’horizon. Voici :
« Le réalisateur conclut son film en évoquant la Mer Méditerranée comme une dimension commune à tous ceux qui vivent ou qui ont vécu dans les pays qui la bordent et c’est bien grâce à ces Méditerranées que nous nous rejoignons et que nous nous retrouvons.
Au-delà des conflits passés ou présents, la Mer apparaît comme le lieu sacré du baptême qui nous mène ensemble vers la voie de la paix et de la fraternité.
On ne peut visionner ce document sans faire la relation avec l’œuvre passionnée d’Albert Camus pour ce pays, une œuvre que l’on perçoit en filigrane tout au long du film. »
J'ai regardé. C'est très bref, cet extrait, mais suffisant pour capter la beauté de ces moments simples. Il y a de l'amour dans le regard de ces êtres, et de l'amour dans le double regard porté sur eux : regard de ceux qui filment, se filment (dans la présence de l'instant), et de celui qui reprend ces bribes familiales et les recrée. Une étrange sorte de double énonciation... Mais là ce ne sont pas des personnages qu'un auteur fait vivre devant nous : des personnes réelles dans un passage fugace de leur vie. Bribes de temps méditerranéen... Que la mer y est belle! Image de paix... Et je les vois, attentive, avec, en surimpression, l'accélération des vies, le fracas de la guerre, la rupture avec leur lieu d'ancrage, l'exil, les années qui passent. Et puis simplement, de nouveau, comme des méditerranéens à la source de leur force vitale. D'une rive à l'autre c'est toujours la même Méditerranée, la terre des Noces de Camus (Luc Demarchi a raison de faire le lien). Terre de danseurs, comme le père, jeune, dans son arbre, ou la mère, qu'elle marche ou nage... Magnifique.
Il me faudra voir intégralement ce film, que je découvre avec grand retard...
Ce que j'ai lu de la démarche d'Olivier Py me fait adhérer totalement à cette démarche. Et je cosigne la première citation, mise en exergue de ma note...
Entretien avec Olivier Py sur mickrociné. Passionnant (Et les commentaires sont aussi à lire) : http://on.fb.me/1aIrwq3 [Il insiste sur cette réalité métisse du Méditerranéen, et du Pied-Noir, sur le croisement de l’intime et de l’Histoire, sur la souffrance familiale, le refoulé, évoque les Harkis, les camps. Identité (nous pourrions tous écrire ça) : « Et comme il y a un exil qui est un peu à l'origine de l'histoire familiale, le centre en est la Méditerranée, pas une terre. Le rapport que certains peuvent avoir avec une terre je l'ai avec une mer. C'est pour ça que je suis arabo-italo-espagnol, et c'est plus fondamental pour moi que mon identité française par exemple. » Politique et identité (Le difficile lien… Il est conscient de donner des clés, loin des jugements anachroniques.) : « Le matériau que j’avais me permettait en quelque sorte d’utiliser un voile poétique pour raconter une histoire sans jeter de jugements politiques qui n'ont plus de sens. Je suis très content en tout cas si jamais une partie des Pieds-Noirs retrouvait leur histoire et leur identité à travers ce film. »
« Méditerranées », sur Doc en courts (Palmarès 2012, nominé). : (Où il est dit ce que je percevais en surimpression, mais qui n’est pas encore explicite dans l’extrait présenté) : « Comment montrer l’Histoire ? Comment parler d’un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? » (…) « Ici la guerre est en coulisse, mais qu’est-ce qu’une image de la guerre finalement? » / Lien devenu inactif...
Et sur Mémoblog de Paul Souleyre (blog référencé ici, cf. liste « Pages tissées… ») : « Olivier Py est un méditerranéen » :http://www.memoblog.fr/olivier-py-est-un-mediterraneen/ (Où il évoque la rencontre, idéologique et éthique, avec Luc Demarchi (de « Vivre à Belcourt » et la portée du film d’Olivier Py). Comment la conscience de l’identité méditerranéenne permet (Olivier Py, Luc Demarchi, Paul Souleyre – sur cette page) de vivre en cohérence son identité particulière et d’échapper aux enfermements des appartenances, quand elles sont limitantes (Pieds-Noirs, fils de Pieds-Noirs, ici – mais c’est une vérité qui est valable pour toutes les communautés humaines). Beau portrait du webmestre de Vivre à Belcourt dans cette page, et ample citation.
Autre note, Mémoblog : « Méditerranées, un film d’Olivier Py » http://www.memoblog.fr/film-olivier-py/ (Où Paul Souleyre dit son agacement, à la lecture d’une fiche wikipedia, devant un contenu erroné sur l’enfance d’Olivier Py – comme si le message de l’œuvre n’avait pas été compris : déni, là aussi, dans cette incompréhension, explique-t-il à juste titre).
Ample et bel article, sur Algériades, au cœur de l’identité méditerranéenne comprise à travers l’origine et la référence algérienne : http://www.algeriades.com/olivier-py/article/mediterranees-d-olivier-py (En conclusion, citation d’Olivier Py – entretien : « Nous avons une histoire en commun mais aussi un avenir. Et c’est ce monde de la Méditerranée qui aujourd’hui me semble une vraie, une magnifique utopie". »)
Sur cinemaniac.fr, une lecture qui tient compte de l’essentiel du message, compris profondément. Le film intégral se déroule, comme si nous étions en train de le visionner : « Méditerranées, l’été qui ne reviendra plus » : http://www.cinemaniac.fr/news/mediterranees-l-ete-qui-ne-reviendra-plus
Article de Version originale : (En exergue, une citation d’Olivier Py : « L’ensemble de mon travail au cinéma comme au théâtre est une interrogation sur l’identité de « méditerranéen ».) / Lien devenu inactif...
Le blogueur, sur Vu du balcon, rappelant le Grand Prix obtenu par ce film au Festival de Nice 2012, relie les souvenirs évoqués dans le film aux siens, jeune à Paris, pendant la guerre d’Algérie… Histoire : http://vudubalcon.blogspot.fr/2012/10/mediterranees.html
... Deux pages sur le site d’ARTE...
Le film… http://cinema.arte.tv/fr/article/mediterranees-dolivier-py
Zoom… http://cinema.arte.tv/fr/article/zoom-mediterranees
... Le DVD, page FNAC... http://video.fnac.com/a6211320/Mediterranees-DVD-DVD-Zone-2
.................. Voir aussi, note, Andalousie (illusion?)... http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2013/10/18/an...
................... Andalousie, Méditerranée, voir catégories et TAGS...
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23/07/2013
« Organes de l’État, Abus de transplantations d’organes en Chine » : un livre, des liens…
Chine, pays à la culture magnifique, mais soumis à un régime dictatorial. Une des horreurs est cette réalité du trafic d’organes, sur lequel on apprend de pire en pire avec le temps… Prisonniers exécutés, organes pris sur des cadavres de condamnés à mort (exécutions extrêmement nombreuses…), organes pris sur des prisonniers vivants qui en meurent (prisonniers « disparus », adeptes du Falun gong persécutés, tués…). On peut lire en français le livre de David Matas et dr Torstein Trey. Et lire aussi toutes ces pages, liens ci-dessous (presse, blogs, sites divers, associations) qui permettent de savoir et de réagir. Quand on soutient les dissidents de Chine (blogueurs, militants des droits de l’homme, journalistes, écrivains, artistes) on aide indirectement à la sortie de la vérité sur de tels abus scandaleux. (Voir ici la liste « Agir », marge gauche, en haut. Pour s’informer sur les droits en Chine - tous sujets – voir, en fin de note, les liens « Infos Chine »).
Sortie en France de "Organes de l’État : Abus de transplantation en Chine", 09-07-2013, BLOG 20 minutes, "Regard sur la Chine", Camps d’extermination en Chine : http://bit.ly/18Sr22J
Un nouveau livre révèle davantage les atrocités de saisie d’organes à vif, minghui.org : http://fr.minghui.org/news/1207/28/E134602_20120724_fr.html
Trafics d’organes. Agoravox : http://bit.ly/bpMCuP
Articles sur la question des prélèvements sur le site du Falun gong Europe , clearharmony.net : http://fr.clearharmony.net/cat/c206/c206.html
En France on nie le problème des prélèvements forcés, epochtimes.fr : http://www.epochtimes.fr/front/13/7/18/n3508620.htm
La Chine : organes à vendre sur demande, Perspective monde, 2012 (article suivi de liens presse) : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1404
Les condamnés à mort exécutés à coups de bistouri, Midi libre, 2012 : http://bit.ly/Uxqgey
Au cœur d’un trafic d’organes, sangha.leforum.eu, 2010. Témoignage : http://sangha.leforum.eu/t1541-Au-coeur-d-un-trafic-d-organes.htm
Conférence de David Kilgour, en 2009, site officiel, david-kilgour.com : http://bit.ly/1bHgbcT
Trafic d’organes en Chine. Article de 2006, Sens public : http://bit.ly/19elXls
Peines de mort sur ordonnance en Chine, Libération. Article de 2005 (qui ne parle encore – 2005 - que de condamnés exécutés, pas des prélèvements sur des vivants) : http://bit.ly/15c7WAA
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Infos Chine (sites mis à jour, infos 2016) :
Droits de l'homme en Chine. HR Chine : http://www.hrichina.org
Amnesty International: http://www.amnesty.org/en/region/china
Infos Falun Gong: http://www.clearwisdom.net/html
RSF, rubrique Chine : http://rsf.org/fr
IFEX, rubrique Chine : http://www.ifex.org
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AILLEURS qu’en Chine, c’est-à-dire partout… des questions se posent sur la marchandisation des organes et les dérives que cela peut entraîner. Voir cet article, qui présente un ouvrage d’enquête ( ). Nouvel Obs / Books, 2012 : http://bit.ly/11ayl0M (INTRO : « Un livre d’enquête de Dick Teresi, journaliste scientifique, jette un froid outre-Atlantique. Imprécise, la notion de «mort cérébrale» alimenterait le marché juteux de la transplantation d’organes – 20 millions de dollars chaque année. »). Si ce marché de la transplantation n’est pas mieux contrôlé… ce qui se passe en Chine sera facilité par un climat douteux… ailleurs.
………………………………………………………………………………………………………………………………………….
NOTE antérieure sur le même sujet, 16-04-2012 (mais mise à jour, infos 2016) : Prélèvements d’organes en Chine, doc. 2003-2012 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2012/04/16/prelevements-d-organes-en-chine-prisonniers-executes-et-adep.html
01:57 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, WEB..LIENS.sites.presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transplantations, organes, trafics, chine, livres, droits humains, peine de mort, prison, falun gong, falun dafa, trafic d'organes
18/07/2013
« Elle murmure des signes à ses doigts »
« Elle murmure des signes à ses doigts »
« Rêves, aspirations à la présence ! Et il marche
Voué à l’éveil, à la nuit qui n’est pas la mort »
« Chaque arbre est introspection »
Les SONNETS
Ted Berrigan
Traduit de l’anglais (USA), par Martin Richet
Voilà… pause dans les signes. Retomber sur les nuages, ou tendre la main vers les nuages. Non ceux de l’irréalité illusoire pour se promener dans un monde imaginaire sans racisme et sans haine (petites fleurs et sentiments doucereux…), mais ceux de l’énergie ascensionnelle, de la présence, du sens, du retour sur soi . Pour ne pas s’engoncer dans l’émotion de la colère. La dire, la vivre, mais lâcher l’emprise des émotions. Ainsi, agir, corps libre des miasmes. Hier, ma colère était causée par l'ostracisme, rencontre répétitive : les gens, souvent, s'enferment dans des refuges de haine, érigent des murs de clichés et vous les renvoient avec l'arrogance de l'ignorance (quelle que soit l'identité ainsi heurtée). On tombe, alors, sur des conversations captées, des phrases de trop dans des articles, une remarque choquante à la radio. Impossible, après, d'accepter de se nourrir de textes fades.
Mais vient la rencontre heureuse d'un vers magique, qui semble émerger d'une profonde contemplation, du seul regard qui sache.
« Elle murmure des signes à ses doigts ». Tant de sens pour ce vers répété par Ted Berrigan… Regard d’un homme sur la danse des doigts d’une femme retirée en elle-même ? Elle, ou je, quand on écrit. Et quand on lit. Sens offert dans la communication, signes donnés. Murmure, pour soi, du corps à lui-même, murmure de la conscience intérieure. Détour par le silence, même si, ensuite, il faut crier pour dire l’injuste, quand on reviendra au monde, nourri de densité. Réconcilié...
…………………………………………………………………………………………………………………………………………......................
Sur Ted Berrigan :
Page éditeur (éds. joca seria): http://bit.ly/12zwcte (sur le site on peut feuilleter les premières pages…)
Page de Florence Trocmé, sur Dezibao, 08-04-2013 (avec des liens) : http://bit.ly/10Ke7Ip
Sur Remue.net, un petit dossier, et plusieurs poèmes, offerts au site par le traducteur de Ted Berrigan, Martin Richet : http://bit.ly/195KfxZ
23:39 Publié dans CITATIONS.exergues.incipit.excipit, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citations, signes, poésie, littérature, les sonnets, ted berrigan, martin richet, florence trocmé, dezibao, remue.net, joca seria, nuages, colère, intériorité, silence, densité
05/06/2013
Le dictionnaire Robert...
La « philosophie » du Robert, selon le site les-dictionnaires.com : "Paul Robert est né en 1910 en sol algérien. C’est à la suite de la rédaction de sa thèse de doctorat en économie politique que cet homme minutieux décide de l’inaptitude des dictionnaires de l’époque. Dès 1945, il entreprend de créer lui-même un nouveau dictionnaire mieux adapté aux réalités de cette seconde moitié du 20e siècle. » (…) « Paul Robert a changé le visage du dictionnaire pour lui donner une aura plus intellectuelle et une note plus moderne aussi."... http://www.les-dictionnaires.com/robert.html
Le créateur du dictionnaire, le lexicographe Paul Robert (1910/Algérie-1980/France)? Voir la biographie et l'oeuvre sur la fiche wikipedia, infos et liens. De la naissance à Orléansville/Chlef, Algérie, à la création de l’édition en 1951, sans oublier l’ouvrage personnel publié en 1970 sur cette aventure – cette entreprise - intellectuelle, les différents dictionnaires "Robert" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Robert_(lexicographe) (Il eut une équipe importante de collaborateurs, dont Alain Rey, Josette Rey-Debove, Henri Cottez, Roger-Georges Morvan…). »
Sur la genèse de cette création, écouter l'entretien du 12-11-1968 (Paul Robert parle d’une évidence, idée venue en 1935, « illumination » soudaine), conscience d’un manque dans ce domaine du dictionnaire, de la lexicographie, et élaboration du projet. Vidéo : http://bit.ly/1aN5ZL8
23:53 Publié dans PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yasmina khadra, algérie, dictionnaire robert, paul robert, lexicographie
15/04/2013
Le premier homme, Camus. Du livre au film
Le premier homme, d’Albert Camus… Le livre commence ainsi : « Au-dessus de la carriole qui roulait sur une route caillouteuse, de gros et épais nuages filaient vers l’est dans le crépuscule. ». De ce livre j’aime tout, les pages solaires qui donnent le parfum de la terre, les lignes sombres des souffrances, les bribes de textes des annexes en fin de volume, fragments lucides qui font penser aux carnets. A lire et relire. Le film de Gianni Amelio traduit la vérité de l’écrivain, son exigence et son désespoir-espoir d’humaniste. Du livre, je retiens aussi la « patience » de la mère, la pauvreté présente comme réalité et comme concept, la « tristesse africaine » du père disparu, la mémoire des exils, et je reprends un passage en fin de volume : « Il faudrait vivre en spectateur de sa propre vie. Pour y ajouter le rêve qui l’achèverait. Mais on vit et les autres rêvent votre vie. » Que le film donne envie de revenir au livre, et qu’il humanise le regard sur les êtres et les communautés du pays de Camus, quand l’idéologie ferme encore trop souvent le cœur.
Première. Synopsis, bandes-annonces, critiques : http://www.premiere.fr/film/Le-Premier-Homme-233094
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21/03/2013
Jean-Michel Beaujon, itinéraire solidaire d’un natif d’Alger : l’art des sports extrêmes, le courage pour aider autrui…
Jean-Michel Beaujon, natif d'Algérie, association Les Intrépides. Actions solidaires financées par le courage physique comme art extrême. Un bel itinéraire... accompagné par une association de Pieds-Noirs de sa région. Lu sur le blog de Claude Rivière (en 2008, lien inactif maintenant), page sur JM Beaujon (itinéraire, action), lien 2008 : (« Jean-Michel Beaujon défend depuis 30 ans la cause de l'enfance handicapée, via son association Les Intrépides. Pour attirer l'attention du monde sur ce problème, il a conçu le projet Espoir Himalaya consistant à escalader le toit du monde pour y planter le drapeau de l'enfance inadaptée. » (…) « Jean-Michel Beaujon devant rééditer son exploit (de 2001) en 2009, Racine pieds-noirs se mobilise à nouveau à ses côtés : "Cette soirée est pour nous une belle occasion de l'aider à nouveau en nous associant à sa démarche humanitaire. Il fera flotter le drapeau de l'association aux côtés de celui de l'enfance inadaptée. Jean-Michel Beaujon est une personnalité hors-normes, une sorte de Jean Valjean d'aujourd'hui. Comme lui, il a connu des débuts chaotiques… ») |
2013 : http://claude2k6.jeblog.fr/cassis-avec-jean-michel-beaujon-les-intrepides-hissent-les-voiles-a45837782 |
Article de La Montagne, 26-06-2013 (itinéraire, rencontre, évolution...) http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/a... |
01:58 Publié dans PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-michel beaujon, alger, cassis, pieds-noirs, racine pieds-noirs, espoir himalaya, les intrépides, sports extrêmes, handicap, itinéraire, solidarité, beaujon, enfance, robert simon, abbé volant, fraternité
08/03/2013
« Je me disais aussi… », La vie promise, de Guy Goffette : poèmes… et liens…
« Je me disais aussi : vivre est autre chose / que cet oubli du temps qui passe et des ravages de l’amour, et de l’usure – ce que nous faisons / du matin à la nuit : fendre la mer, / fendre le ciel, la terre, tout à tour oiseau, / poisson, taupe, enfin : jouant à brasser l’air »
Guy Goffette, La vie promise , éd. Gallimard
Ce poème, intégral, sur Carnets de poésie : http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/2008/03/guy-goffette--.html
Une chronique de Céline Barbillon, Le nouveau recueil (revue) : http://www.lenouveaurecueil.fr/Goffette.htm
Une note de Jean-Michel Maulpoix : http://www.maulpoix.net/goffette.html
Une page, sur Esprits nomades : http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/goffette/Goffette.pdf
Trois ouvrages lus par Michel Baglin, revue Textures (Guy Goffette, La parole « qui éclaire de l’intérieur » : http://revue-texture.fr/spip.php?article1
Fiche wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Goffette
J’ajoute ici un autre fragment de poème, même ouvrage (p.102) :
« C’est la route qu’on n’a pas prise / qui essaime le plus --- l’autre a fini /// dans un sac au fond de quelle chambre obscure / avec la carte des illusions, un morceau /// de montagne ou d’enfance et beaucoup / de poussière, autant dire perdue à jamais : / nous ne reviendrons plus vers nous, la route / est sans retour et tous les ponts /// coupés » (…)
Dans ces poèmes, mélancolie des questionnements sur nos vécus et nos choix (« où donc étais-je, là-bas, si je n’ai pas dansé ? », p.83), sur le temps, la communication avec l’autre (« des silences que rien ne cimente », p.103), et cette sourde parole intérieure absente ou bruissante…
Importance de l’incipit (ici en début de note): on commence, et si la page ne nous dit rien, peut-être que l’ouvrage entier sera clos pour nous. Si, au contraire, une porte de sens s’ouvre, alors on peut continuer : le livre est une lettre qui a trouvé son destinataire… Lire, relire, ouvrir aussi des pages au hasard, et, là, pour un courrier venu de personne, juste de soi à soi...
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06/02/2013
Chine. Libération de Liu Xiaobo et Liu Xia. Infos et actions Amnesty 2013...
Informations sur le site d’Amnesty :
« Liu Xiaobo, lauréat du prix Nobel de la paix, purge actuellement une peine de 11 ans d’emprisonnement pour exiger un plus grand respect des droits humains fondamentaux en Chine, ainsi que la fin du système de parti unique. Son épouse Liu Xia est assignée à résidence, dans le plus grand isolement.
Amnesty International et 134 autres lauréats du prix Nobel ainsi que des organisations de défense des droits humains du monde entier se sont regroupés pour exiger leur libération immédiate et inconditionnelle.»
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MISE à JOUR après le décès de Liu Xiaobo.
...... FICHE WIKIPEDIA... LIU XIAOBO, décédé le 13 juillet 2017 en prison. Le pouvoir fit disperser ses cendres dans la mer... Sa femme Liu Xia (poète et photographe) a réussi, finalement, à quitter la Chine, après bien des épreuves. Elle est réfugiée en Allemagne... https://fr.wikipedia.org/wiki/Liu_Xiaobo
....... Qui était le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo, mort en captivité ?, FranceTVinfo... https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/qui-etait-liu-xia...
01:25 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, DISSIDENCE, pays.monde.identités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amnesty, chine, liu xiaobo, liu xia, dissidence, répression, liberté d'expression, droits humains
17/12/2012
« Algérie, histoires à ne pas dire ». Projection du 4ème volet et débat, le 20 décembre à Paris
J'ai vu ce film plusieurs fois. Et cette partie oranaise avec une émotion décuplée par la langue, les langues d'Oranie, les visages de ces êtres, si loin, si proches. Etres qui parlent d'eux, de nous. Comme si l'exode des uns était aussi l'exil des autres. Comme si les vérités que cherchent les uns dans leur mémoire étaient les vérités que d'autres ont sur les lèvres. Jean-Pierre Lledo réussit à filmer les Algériens qui donnent leur parole d'une manière qui met en évidence la beauté des traits et des regards. Fraternité d'évidence, présente dans tous les volets de ce grand film. Regard d'Algérien, soucieux de la mémoire de ses communautés d'origine comme de la démocratie de l'Algérie contemporaine (démocratie qui a besoin de trouver la force d'interroger aussi les ombres de l'Histoire). Ce film a déplu au pouvoir algérien actuel, qui n'a compris ni l'enjeu ni l'authenticité de la démarche... Il est donc très important qu'il soit vu et débattu. Très important qu'il ait sa place dans un lieu comme l'Institut des Cultures d'Islam, dont le pluriel signifie diversité des approches et des identités : plurielles, effectivement. Occasion, cette soirée, d'entendre le metteur en scène Kheireddine Lardjam parler d'Oran, parler d'Algérie et d'art, en citoyen à la recherche de la vérité de la ville et du pays, en artiste lucide et engagé, qui fait de l'art un outil créateur de beauté et créateur d'énergie : celle que ce qu'il produit peut donner aux spectateurs, aux témoins, aux autres artistes, conscients de tenir dans leurs mains une force transformatrice.
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JEUDI 20 décembre 2012, 19h, INSTITUT des CULTURES d’ISLAM.
4 ème volet du film de Jean-Pierre Lledo, "Algérie, histoires à ne pas dire" (*) : Oran-Kheireddine Lardjam
Débat animé par Kheireddine Lardjam (**) après la projection.
Présentation sur le site de l’Institut : « Avec Algérie, histoires à ne pas dire, Jean-Pierre Lledo, dans le débat très actuel et l’ardente nécessité de trouver des voies d’élaboration d’une mémoire commune entre la France et l’Algérie, propose par ses films que chacun puisse apporter sa part de vérité au service d’une histoire plurielle. / Avec cette 4ème partie : Oran-Kheireddine Lardjam, c’est un retour sur en des plus grands déplacements de population dans l’histoire de l’Humanité. » (…) « Kheireddine Lardjam, metteur en scène de théâtre en quête d’une vérité revient sur une histoire cachée. ».
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(*) Jean-Pierre LLEDO, metteur en scène franco-algérien, réalisateur de nombreux documentaires.
Fiche Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Lledo
Biographie et filmographie, sur Africultures : http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=5526
Blog J-P L, filmographie : http://lledo2007.skyrock.com/994145560-Jean-Pierre-LLEDO-FILMOGRAPHIE.html
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Le FILM (2008), sur Allociné (fiche technique, synopsis, et bandes-annonces) : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133459.html
Critique, Le Monde : http://bit.ly/1Qy0K5R CITATIONS : « C'est un long et difficile voyage qui part de Skikda, à l'est de l'Algérie, pour finir à Oran. En quatre segments - Skikda, Alger, Constantine et Oran -, Jean-Pierre Lledo veut traverser la mémoire des Algériens. La mémoire des combats, celle des adversaires, celle la vie quotidienne avant et pendant le conflit. » (…) « Enfin, à Oran, c'est un jeune metteur en scène de théâtre, Kheireddine Ladjam, qui découvre une ville qu'il n'a jamais connue, peuplée d'Arabes, de juifs, d'Espagnols et de Français. Des vieillards se mettent à parler en castillan, une grand-mère voilée chante doucement Besame mucho. Kheireddine Ladjam exhume la tuerie qui suivit à Oran la déclaration d'indépendance. Une tuerie qui fit des dizaines de morts dans la population française, dont il n'avait jamais entendu parler qu'en termes vagues. » (…) « Le film de Jean-Pierre Lledo est plutôt comme une fenêtre d'où s'échappent des voix que l'on n'avait pas encore entendues. Et ce sont les mystères de ce discours hésitant, empêché, qui posent les questions les plus ardues. »
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(**) Kheireddine LARDJAM
ENTRETIEN avec Kheireddine Lardjam, « Le théâtre en Algérie », vidéo Algérie-Focus : http://www.youtube.com/watch?v=2TN11E02Yz8
16:05 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, ART.tous arts visuels, PN.H.peuple.Camus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, histoires à ne pas dire, jean-pierre lledo, cinéma, kheireddine lardjam, théâtre, el ajouad, algériens, pieds-noirs, exode, histoire, mémoire, identité
15/12/2012
Liu XIAOBO prisonnier. Initiative de 134 prix Nobel, et pétition sur change.org
Solidarité...
134 prix Nobel engagés pour faire libérer Liu Xiaobo. Initiative soutenue par ECPM, ACAT, RSF, etc. : http://www.abolition.fr/fr/actualites/134-prix-nobel-sengagent-pour-liberation-de-liu-xiaobo (« Liu Xiaobo, défenseur chinois des droits de l’homme et prix Nobel de la paix 2010, est toujours emprisonné en Chine après avoir été condamné en 2009 pour tentative de subversion de l’État. A l’initiative de Desmond Tutu (prix Nobel de la paix 1984) et de Sir Richard Roberts (prix Nobel de physiologie ou médecine 1993), le 4 Décembre 2012, 134 lauréats du prix Nobel ont exhorté, par le biais d’une pétition, le prochain chef d’État chinois Xi Jinping, à libérer Liu Xiaobo et son épouse Liu Xia. »)
Pétition à lire sur change.org, pour mémoire (mise à jour : fermée, depuis, mais toujours en ligne) : https://www.change.org/LiberezLiuXiaobo
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Liu Xiaobo, notes précédentes sur ce blog :
Liu Xiaobo, écrivain et dissident. Informations. Note du 10-12-2010 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2010/12/10/liu-xiaobo-dissident-prix-nobel-prisonnier-et-intellectuel-d.html
Les réactions du pouvoir chinois au prix Nobel. Des textes de l’écrivain… Note du 16-12-2010 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2010/12/16/liu-xiaobo-la-colere-du-pouvoir-les-reactions-ses-textes-dos.html
Sur Liu Xia, peintre et femme de Liu Xiaobo. Note du 06-11-2011 : http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2011/11/06/liu-xia-artiste-et-femme-de-liu-xiaobo-prix-nobel-prisonnier.html
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MISE à JOUR après le décès de Liu Xiaobo.
...... FICHE WIKIPEDIA... LIU XIAOBO, décédé le 13 juillet 2017 en prison. Le pouvoir fit disperser ses cendres dans la mer... Sa femme Liu Xia (poète et photographe) a réussi, finalement, à quitter la Chine, après bien des épreuves. Elle est réfugiée en Allemagne... https://fr.wikipedia.org/wiki/Liu_Xiaobo
....... Qui était le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo, mort en captivité ?, FranceTVinfo... https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/qui-etait-liu-xia...
22:41 Publié dans ACTU/MÉMO.valeurs.idées, DISSIDENCE, pays.monde.identités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : liu xiaobo, liu xia, prix nobel, dissident, écrivain, chine, répression, prison, desmond tutu, xi jinping, pétitions, droits humains, e.c.p.m., abolition.org
06/12/2012
Un poème ouvre un monde et des mondes… Lire Messaour Boulanouar , « semeur de conscience ». Lire l’anthologie « Quand la nuit se brise ». Lire Abdelmajid Kaouah, éveilleur… Lire Ahmed Azeggah, cri en alerte...
Voici un texte qui introduit un livre, devient la clé pour un autre (l’anthologie), et pourrait être le manifeste de ceux qui signent d’autres pages du même ensemble, pages vers des pages...
« J’écris pour que la vie soit respectée par tous / je donne ma lumière à ceux que l’ombre étouffe / ceux qui vaincront la honte et la vermine //
j’écris pour l’homme en peine l’homme aveugl e / l’homme fermé par la tristesse / l’homme fermé à la splendeur du jour //
(…)
j’écris pour tous ceux qui ont pu sauver / de l’ombre et du commun naufrage / un coin secret pour leur étoile / un clair hublot dans leurs nuages / j’écris pour la lumière qui s’impose / pour le bonheur qui se révèle / j’écris pour accomplir / pour m’accomplir au cœur de mes semblables / pour que fleurisse en nous le désert froid du mal //
(…)
j’écris pour apaiser mon sang / mon sang violent et dur et lourd de siècles tristes /j’écris pour partager ma joie / avec ceux qui m’écoutent //
j’écris pour être heureux pour être libre / pour tous les hommes vrais / qui comprennent mes cris ma peine et mon espoir / J’écris pour éveiller l’azur / au fond des yeux malades / au fond des vieux étangs de honte //
j’écris pour qu’on défende / pour qu’on respecte / l’arbre qui monte / le blé qui pousse / l’herbe au désert / l’espoir des hommes »
Messaour Boulanouar , La meilleure force
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Que ce poème donne déjà envie de lire l’anthologie, et le poète, puis petit à petit les œuvres disponibles des auteurs cités… Un texte, un livre, et des livres dans un autre livre (extraits et titres qui vont s’ouvrir : des pages vers des pages…).
Il peut suffire d’un texte pour entrer dans une œuvre, en saisir la force, la nécessité, l’évidence. Par ce texte lu, on entre dans l'univers poétique de Messaoud Boulanouar, et le poète entre dans le monde intérieur de ceux qui le découvrent, alchimie transformatrice.
Donc ce texte est la clé d’un livre, celui de son auteur, mais aussi de tout un ouvrage, cette "Anthologie de la poésie algérienne" dirigée par Abdelmajid Kaouah. Ensemble au titre d'espoir au titre d’espoir et désespoir en même temps, superbe titre, « Quand la nuit se brise », POINTS, 2012.
Sur l’auteur de l’anthologie, qui est aussi poète, voir la fiche wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelmadjid_Kaouah (Avec une biographie, une bibliographie, et une citation de Tahar Djaout (Les Mots migrateurs, anthologie, Alger, 1984). Extrait : « L'écriture d'Abdelmadjid Kaouah possède un souffle indéniablement épique, quelque chose comme le rythme d'une marche vers une destination où l'homme demeure la préoccupation essentielle. ». Consulter aussi l'article de LIMAG : http://www.limag.refer.org/Volumes/Kaouah.htm
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Autre page que je retiendrai, une note sur le site Texture (Michel Baglin), qui cite Serge Pey faisant l’éloge de l’écrivain (« Abdelmajid Kaouah, du journalisme à la poésie »), et donne à lire quelques textes du poète, dont je reprends un fragment : http://baglinmichel.over-blog.com/article-30951492.html ( Serge Pey : « La poésie d'Abdelmadjid Kaouah se fait avec les os et le sang de l'air, les yeux de l'eau, les mains du feu. Partout où il y a de l'amour et de la lutte pour l'amour. La poésie de Kaouah est un chemin vers la liberté. Elle nous rappelle qu'il faut arriver au plus profond de soi, dans son lointain territoire intime pour soudain trouver l'autre et sa langue. » // Abdelmajid Kaouah : « oui il faut se lever chaque matin / à une heure humaine / mais à quelle halante horloge / expier les pétales calcinés »)
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BLOG de l’auteur de l’anthologie, johablogspotcom-kaouah : http://wwwjohablogspotcom-kaouah.blogspot.fr
Sur ce blog, une très belle page d’Abdelmajid KAOUAH analyse la poésie de Messaour BOULANOUAR. L’auteur en cite quelques fragments, rappelant une publication trop ancienne, 1963, aux Editions du Scorpion, et la nécessité d’une lecture intégrale (à rendre de nouveau possible…), pour que les citations brèves ne nous fassent pas comprendre cette œuvre de manière réductrice, ne nous amènent pas à la trahir, quand sa dimension transcende toute lecture : http://wwwjohablogspotcom-kaouah.blogspot.fr/search?q=Messaour+Boulanouar (« Dans les poèmes gorgés de réel circule aussi un flot spirituel charriant foi et sueur humaines. Un lieu fertile (où l’épi lourd et plein à la tête pesante / remplace l’épi vide et triste). / Mais comment résumer un poème de deux cents pages fournies, une prise de parole agitée par une famine de silence séculaire ? » (…) « Il n’y d’autre issue, d’autre justice que de l’entendre intégralement. L’ironie, si un jour l’édition se piquait au jeu, voudrait que l’on remonte à La meilleure force, enfantée avant Serkadji. Si justice se pouvait pour le poète. / Entre l’oued et les remparts El Kheïr demeure.» )
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Fiche wikipedia sur le poète MESSAOUR Boulanouar. (Avec des avis de poètes : citations de Jean Sénac, Tahar Djaout, Arezki Metref ; des citations du poète, sur sa conception de l’écriture, de la poésie ; des références bibliographiques – dont le rappel de titres d’anthologies, mais un seul lien externe) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Messaour_Boulanouar (« Messaour Boulanouar, né le 11 février 1933 à Sour El-Ghozlane (Bouira), est un poète algérien de langue française, compagnon d'écriture de ses amis Kateb Yacine et Jean Sénac. Dans la littérature algérienne, il appartient à la génération qui a vécu sous le colonialisme et accompagné la guerre de libération menant à l'indépendance de l'Algérie. Comme Kateb Yacine, il signe ses recueils de son nom, Messaour, puis de son prénom, Boulanouar. ») CITATION : « Je n'écris pas pour me distraire ni pour distraire les autres. je reste semeur de conscience. ». ENTRETIEN avec Tahar Djaout, Algérie-Actualité.
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EVEILLEURS. Danielle CATALA et Abdelmajid KAOUAH lisent le très beau poème « Arrêtez », d’Ahmed AZEGGAH, et d’autres textes (R.Boudjedra, A. Djebar...) : http://l.apres.over-blog.com/article-danielle-catala-et-abdelmadjid-kaouah-du-coeur-et-de-l-ame-106461251.html
13:47 Publié dans ALGERIE/Algériens.hist.mémo.culture, CITATIONS.exergues.incipit.excipit, LIVRES, bibliographes, anthologies, POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésie algérienne, poèmes, poètes, citations, littérature, écriture, culture, francophonie, francophone, messaour boulanouar, la meilleure force, abdelmajid kaouah, quand la nuit se brise, conscience, anthologie de la poésie algérienne, tahar djaout, texture, humanisme, ahmed azeggah, danielle catala, anthologie, livres, algérie