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26/02/2024

La recension de Michel Diaz pour Le réel est… / DIÉRÈSE, revue de poésie (1er temps de lecture du n° 88…).

Diérèse.jpgPremier temps de lecture de la revue Diérèse (Daniel Martinez) car (très occupée autrement) j’ai cumulé un retard de plusieurs mois (revues et livres qui s’entassent mais ne seront pas abandonnés…). Et le numéro 89 attend aussi… 

Dans ce numéro 88 j’ai la joie de lire la superbe, et ample, recension que Michel Diaz a consacré à mon dernier recueil, Le réel est un poème métaphysique (extraits après mon introduction, 2ème partie de la note, suivie du lien vers le site de l’édition). Dans ce numéro je suis en compagnie des lectures qu’il a faites des livres de Jacques Robinet (Clartés du soir, Unicité - recueil que je suis en train de lire...), Richard Rognet (Dans un nid de flammes, L’herbe qui tremble), Jean-Pierre Boulic (Enraciné, La Part Commune). Mais j’ai découvert aussi autre chose. Un texte de Michel Diaz dont je lis surtout les recueils de poèmes et fragments poétiques (écriture que j’apprécie particulièrement et place « haut ») : dans cette revue, pages 199 à 215, un récit troublant, Un petit théâtre de ruines, dont l’exergue (La Rochefoucauld) révèle un sens, un questionnement (frontière indistincte entre vérité et mensonge, ou les fils étranges du destin).

Donc, sa recension. Une capacité intuitive qui lui fait savoir, au-delà des pages à déchiffrer, ce que celle qui écrit tente de décrypter, cet autre savoir dont l’écriture veut dire la souterraine conscience. Il sait, parce que sa démarche d’écrivain se situe dans un espace de profondeur signifiante.

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23/07/2022

Deux livres de Silvaine Arabo. Automne et Saintonge (photographies), et Au large du temps (poèmes, avec des peintures d’Arève Akopian-Nercessian )

silvaine arabo,arève akopian nercessian,automne et saintonge,au large du temps,alcyone,poésie,art,photographie,peinture,livres,citations,albert camus,georges sand,françois cheng,franck médioni,issa,haïku,nature,spiritualitéDans une note sur la revue L’Intranquille, au sujet d’un entretien de l’éditrice avec un artiste triple (photo, écriture, son), j’abordais récemment cette question des interférences entre les pratiques plurielles. Certains créateurs ne le sont que d’un art, soit pour n’en maîtriser aucun autre, soit pour craindre la concurrence intérieure qu’ils vivraient à se partager entre deux ou trois pratiques. Certains pensent qu’on ne peut intégrer la connaissance et les techniques que d’une voie. Mais la création plurielle existe et on en voit des réussites. Je crois, pour ma part, qu’un art vécu avec intensité peut amplifier la conscience qu’on a d’un autre. Mais là, pour introduire cette œuvre, j’irai même plus loin. Le mot important c’est justement la conscience. Les poètes chinois taoïstes, comme les auteurs du zen japonais, ou certains mystiques soufis, font naître leurs fulgurances (poésie, calligraphie) de leur capacité à maîtriser d’abord l’accès au silence intérieur par la méditation. Et la connexion consciente au Tout de la réalité, si elle est profonde, peut développer la capacité d’en rendre compte de plusieurs manières. Ce n’est pas infini, car le temps est une limite, comme le goût qu’on a pour tel ou tel art et pas pour tel autre. Mais ce peut être pluriel s’il y a un centre commun d’où émerge la création, sous une forme ou une autre. Comme le regard qui capte la lumière, que ce soit par l’écriture, la photographie, ou la peinture. Pour Silvaine Arabo, ce sont ces trois chemins de l’être essentiel qui l’animent de la même façon. Trois voix, trois voies, et une.

L’ouvrage sur l’automne complète le portrait de l’artiste, en ajoutant à l’écriture poétique l’art de la plasticienne utilisant la photographie en peintre, qu’elle est aussi. (Artiste reconnue elle a exposé en France et à l’étranger.). Mais dans le deuxième ouvrage c’est avec la peinture d’une autre plasticienne qu’elle associe ses poèmes, Arève Akopian-Nercessian. Dans une proximité née d’une affinité artistique.

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19/07/2022

L’Intranquille n° 22, revue littéraire (dossier central, Rectifier le futur). Et quelques titres de l’édition L’Atelier de l’agneau…

atelier de l'agneau,l'intranquille,poésie,photographie,livres,citations,futur,tempsJe commence par l’entretien, premières pages. J’ai un goût pour ce genre, communication et écriture (car c’est aussi écriture). Françoise Favretto interroge Julien Mérieau (photographe, auteur, artiste de la radio sur Radio Mulot…). Trois arts, trois questions sur les interactions et la pratique, et trois longues réponses.  

Suivent, dans la revue, des traductions, un ample dossier, une sélection de textes, des critiques…

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11/07/2022

Des recueils d’Éric Desordre. Poésie, éds. Unicité

éric desordre,le chemin derrière l'étoile,le feu au gorille,rebelles,poésie,photographie,livres,citationsPoésie et photographie...

Le chemin derrière l’étoile, 2020, éds. Unicité

Ce que je regarde d’abord, dans un livre d’Éric Desordre (après le titre), ce sont les photographies. L'argentique, où, dans cette série de huit clichés, pour ce livre, domine le gris. Abstraites, laissant le regard y trouver le réel qu’il déchiffre, elles correspondent exactement à ce qui est dit dans sa bio.

Guetteur d’inaperçu, ayant le goût de décrire l’inobservé.

Les titres des photographies peuvent donner l’impression d’une volonté de représentation figurative, illustrant le parcours (France ou Népal) du voyageur gardant des traces. Mais pas du tout. L’œil cherche bien au-delà de ces apparences.

Et c’est pareil pour le titre du recueil, Le chemin derrière l’étoile, et la photographie en couverture. L’image nous donne-t-elle à voir un vrai chemin ou le pli d’une peau ? Veut-il nous faire regarder autrement les paysages qu’il parcourt (et dont il ne reste rien de la notion de paysage dans ce qui est donné à voir) ou bousculer la perception, pour délivrer une saisie qui ne soit pas induite.

Donc je regarde, avec la liberté proposée.

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07/07/2022

Michel Lamart, Cligner des yeux voir le monde autrement. Photo-poèmes

michel lamart,cligner des yeux voir le monde autrement,éditions unicité,unicité,poésie,photographie,regard,art,philosophieLe livre porte sur la photographie, parcours érudit d’un auteur qui y a beaucoup réfléchi, pensant philosophiquement les questions de l’art (interrogation présente, aussi, peut-on parler d’art ? – mais le livre répond). Le titre montre clairement que le questionnement concerne le regard. En quoi photographier c’est regarder autrement, changer le rapport au regard (peut-être regarder plus, regarder vraiment).

Cligner des yeux voir le monde autrement

Sous-titre, Photo-poèmes

 

L’introduction, titrée Déjà-vu ? est un texte très dense, qui donne des clés fort utiles pour entrer dans cette méditation de connaisseur, cet essai proposé en poèmes. Que fait donc la photographie, l’appareil photographique, de notre regard ?

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31/05/2022

Mon AGENDA en poésie... Juin 2022, Marché de la Poésie, Place St-Sulpice, après Quartier du livre, Paris 5ème

Logo_VivreLIRE.jpgProgramme chargé. 

On commence le 31, Mairie du 5ème, pour fêter le soir le lancement du Quartier du livre (1er au 8 juin), avant l'ouverture du lendemain, pour cette "librairie éphémère" qui réunit plusieurs éditions...

1.OMBRES - copie.jpgDont Unicité... (Mes Ombres géométriques frôlées par le vent, ce livre créé à deux, avec Roland Chopard, et qui a l'importance, pour moi, d'une mise en mots de ce qu'est ma démarche photographique - donc une écriture sur le regard, surtout, posée en avant-propos (que je titrais La photographie, expérience initiatique...). Le livre suivant je le mentionne plus bas, car il devrait sortir de l'atelier de l'imprimeur pour le Marché de la poésie - j'ai le volume du bon à tirer et je pose ci-dessous copie de la couverture : il sera inscrit sur le site de l'édition avec un petit décalage...). Il y a donc Unicité (François Mocaër éditeur) et plusieurs éditions...  Dont L'Atelier de l'agneau de Françoise Favretto, avec ses livres et sa revue, L'Intranquille (trace ici, recensions, livres et revue, dont celle sur les animaux, avec mon poème Je me souviens du mystère. Tags). Livres Unicité, tags aussi, pour des recensions. 

Quartier du livre, Festival Vivre-Lire de Paris 5ème. Voir, haut de la marge droite du blog, liste Agenda, le lien, en 1. Informations précises...

Ombres géométriques frôlées par le vent, en marge gauche du blog, deux liens, tout en haut. Un lien vers l'édition Unicité (une vignette qui s'ouvre vers des informations en cliquant sur image ou légende-titre). Un lien vers une note de présentation que j'avais faite pour dire la genèse du livre...

Et, marge droite du blog, 3ème liste, Pages données au vent, lien 1, la superbe recension de Michel Diaz, qui a perçu totalement ce qui était en jeu. Bienfaitrice page de poète magicien, posée sur son site.

(D'autres lectures reçues ou publiées ne sont pas lisibles en ligne. Coup de cœur de Silvaine Arabo dans Saraswati, note de Jean-Claude Bourdet dans À L'Index, lettres en affinité de certains auteurs, dont la belle rencontre - par le hasard de lectures croisées, de Claire Légat, poète belge...). Les livres sont des lettres - bouteilles à la mer - et qu'elles soient reçues, c'est un cadeau pluriel.

Je serai présente au Quartier du livre, table Unicité le vendredi 3 juin (17h-18h). Et je passerai à divers autres moments... 

Ombres... Je vais me citer, pour un paragraphe de la quatrième de couverture, approche du regard. Une clé... "Ainsi est dit le mystère de l'ombre, ce tableau d'immédiateté, cette éphémère sculpture de surface. Traduction du fugace passage d'un sens capté dans l'instant, fugace et léger comme le vent. Mais aussi correspondance précise avec le geste mental de la création, où se forge dans la conscience un espace vide de concepts, une présence de regard intense qui voit mais ne pense pas. Seul le corps énergétique sait. Concentration extrême et retrait mental : la meilleure métaphore de cet état intérieur serait le vent qui frôle. La photographie est une métaphysique sans mots. Photographier ainsi est une expérience aporétique : totalement là, et pas du tout. Saisie ontologique du réel, du Tout, mais à travers le "presque rien"." (Le "presque rien" renvoyait à une citation de Gilbert Lascault, posée en exergue). En relisant ce passage je prends conscience, encore plus que je ne croyais, du lien entre ce premier livre et le suivant. Prolongement de la réflexion-méditation sur ce qu'est regarder, et créer. Questionnement du rapport au réel. Et je remarque que le mot "métaphysique", présent là, est revenu s'imposer dans le vers d'un poème que j'ai voulu pour titre... (Le réel est un poème métaphysique). Sur le site, ce livre est classé dans Actualité, juin 2022, et à mon nom, rubrique Auteurs. 

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02/08/2021

L'Intranquille 20, revue littéraire

Intranquille 20.jpg

Quelle est donc la différence entre une œuvre d’art et une œuvre de la nature, entre un poème et un arbre ? Il n’y en a pas. (…) Cela signifie que l’artiste est une terre qui enfante et qui enfante tout. (…) Ainsi, l’œuvre d’art est comme une œuvre de la nature, mais elle doit être éclairée par la lumière de la raison et de la conscience.
Marina Tsvetaïeva, L’Art à la lumière de la conscience
(Peut-être que cet exergue, que je choisis pour cette note, pourra-t-il résonner avec certains des textes de ce numéro… )

Des pages me retiennent, d’autres se tournent sans accrocher vraiment mon attention. C’est toujours ainsi quand on lit une revue. Des démarches touchent, concernent, d’autres restent étrangères. (Comme soi, lu, on atteint certains et reste étranger à d’autres. Univers.). Mais, toujours aussi, une revue propose un champ d’expansion de lecture.

Ce qui ouvre ce numéro, respectant sa structure habituelle (entretien, traductions, dossier thématique, auteurs invités, notes de lecture… etc.) c’est d’abord l’échange avec un artiste.
 
Entretien. Passionnant. 

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22/05/2020

Publication. Ombres géométriques frôlées par le vent (photographies et textes), éds. Unicité

 
1.OMBRES.jpgFaire signe non pas vers une image déjà visible, mais vers ce non-visible qui peu à peu se trame aux lisières du visible.
Jacques Ancet, Portrait d’une ombre
 
Du flou. Du vague. Du frissonnant. De l’indécis. As-tu besoin de clarté ? Que ferais-tu du clair, du distinct ? 
Gilbert Lascault, Sans s’abolir pourtant
 
Indatable regard.
Mémoire d'horizon.
Edmond Jabès, Désir d'un commencement, Angoisse d'une seule fin
 
..........................
La genèse de ce livre est une longue histoire. 
Comme celle des textes que j’ai écrits précisément pour ce livre-là (et qui comptent autant pour moi que les photographies, sources de tout, elles, cependant).
 
Une série de hasards, de synchronicités, dans la succession de mes saisons mentales. 
Cela commence par la rencontre d’une artiste intéressée par mes photographies d’ombres, lors d’un salon d’automne, je crois. (Je vois encore le soleil doux sur des livres et des visages, et les feuilles rousses d’un jardin intérieur, au centre de Paris).

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06/05/2020

Le temps du sable...

sable,char,rimbaud,camus,unamuno,photographie,temps,trace,marie-claude san juanC'est de ressemblance que vit le sable ; c'est de son vide diapré qu'il meurt.

Edmond Jabès, Le petit livre de la subversion hors de soupçon

 

Sable, sables… Je rêve de sable. Marcher pieds nus sur la plage, marcher longtemps, jusqu’à atteindre un autre lieu, s’arrêter et méditer devant la mer, Méditerranée évidemment. J’ai des tas de souvenirs de sable, celui des plages, celui du désert, celui d’un vent de sable, enfance, celui d’un livre magnifique ("La femme des sables", d’Abe Kôbô), celui (ceux) de René Char préfaçant Rimbaud, pour dire le parti du poète qui "empêche les sables mortels de s’épandre sur l’aire de notre coeur". (Et c’est d’actualité, à condition que le poète de 2020, en temps d’épidémie, ne soit pas enfermé dans une contemplation fascinée, regard porté sur ses propres textes et son auto-promotion lassante, avec le poème du jour, qui n'a pas subi l'épreuve du tiroir - mais, c'est autre chose, j'apprécie d'avoir des informations sur les publications abouties). 

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03/07/2019

Carte d'identité... littéraire. Ou ce que veut dire "créer", pour moi.

DUBOIS 3 CAPITAL .jpgMais à quoi sert l’écrit s’il ne dénonce ? Le verbe s’il ne hurle ?
      Jean-Marie Blas de Roblès, Hautes lassitudes
Qu’est-ce que tu es, nuit sombre au-dedans d’une pierre ? 
                Henri Michaux, Poteaux d'angle
 
Identité littéraire, oui. Mais pour une écriture qui se fait avec deux « stylos ».
L’un, qui est un crayon, mine HB, préalable au clavier. Pour des traces sur post it, nappe de café, note de courses, avant la feuille (parfois la feuille). J’aime cet aspect matériel, l’écriture avec argile et graphite. Lien avec la terre, la pierre.
L’autre qui est « el rectángulo en la mano », pour emprunter l’expression de Sergio Larrain, photographe de mon Panthéon personnel. L’appareil photographique. Dans « photographique » il y a « graphique » : le regard écrit.

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02/07/2019

"Comme des marbres issus d'une carrière"... "La Porte", recueil de Pierre Perrin-Chassagne

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    Pierre Perrin-Chassagne, La Porte
(Recueil, avec deux photographies de Christine Perrin)
 
tout le trajet à refaire depuis le premier je
comme si l’on devait contempler cette porte à jamais
comme s’il n’y avait pas de porte
(jamais n’atteindre la mère…)
Roger Giroux, Je / pas encore 
Orange Export Ltd (anthologie), Flammarion, 1986 (Relisant les pages de Roger Giroux dans cette anthologie, alors que ma recension était achevée, j'ai été frappée par les éléments qui rejoignaient la thématique de ce recueil). 
 
Poèmes en prose, inscrits dans la lignée des poètes prosateurs. Avec des fulgurances intérieures qui auraient pu offrir des vers pour l’Anthologie du vers unique de Georges Schehadé
Dans ce recueil de Pierre Perrin, La Porte, deux parties. D’abord douze poèmes d’un recueil épuisé depuis longtemps, La Vie crépusculaire (Cheyne éditeur, 1996). Puis choix de textes d’un recueil en chantier, Des jours de pleine terre. Alternance de fragments narratifs et de « morceaux » méditatifs. 

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25/06/2019

"Autopsier un mirage". Dossier Michel Mourot, poète et photographe (À L'Index N° 38)

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photographique un en-deçà de la langue
où la nuit se sente progresser
     Michel Mourot, 'Dans le coeur de la distance', éds. de La Différence, 2005
 

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et la lumière comme on sculpterait 
le tonnerre d’une caresse
   Michel Mourot, 'Façons du feu, Façons du froid' (31 poèmes hors recueils). À L’Index 38, 2019
 
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comme d’un objet fractal.
chaque vers, la réduction
exacte du poème entier
    Michel Mourot, 'Approches du poème par le désespoir de l’air'
(Textes du tapuscrit hors recueil, À L’Index 38, 2019. Ce titre est dans le recueil 'Intimités du chaos', éds de La Différence, 2007)
                                       Michel Mourot (poète et photographe, 1948-2009)

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18/04/2019

"Échos du silence", de François Cheng et Patrick Le Bescont

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Écrire ce qui se tait est une démarche d’alchimie.

......

(La couverture du livre ne comporte pas le bandeau blanc qu'on voit sur tous les sites, ajout mis pour les librairies)

J’ai découvert, par hasard, en librairie, cet ouvrage aux dimensions d’un passeport (et c’est d’ailleurs le nom de la collection, "Format Passeport").

"Échos du silence" est le titre de ce recueil de fragments poétiques de François Cheng, posés en marge du regard de Patrick Le Bescont. C’est la trace d’un double parcours photographique hivernal au Québec, il y a une trentaine d’années. Le livre, publié en 1988 chez Filigranes, édition créée par le photographe, a été réédité par Creaphis en 2018.

Trente ans d’écart. Et même présence intemporelle de ces éclats de silence.

On voit un univers presque désertique, de glace, de gris, perdu entre ciel et fleuve, fleuve et terre glacée. C’est souvent minimaliste, un trait, l’infini d’un horizon gelé. 

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16/06/2018

Sergio Larrain, photographe. Ou capturer la présence...

Un photographe, Sergio Larrain,  né à Santiago du Chili et mort en 2012. 

sergio larrain,photographe,photographie,xavier barral,agnès sire,irène attinger,l’oeil de la photographie,el rectangulo en la manoDans l’article d’Irène Attinger (lien ci-dessous, L’Oeil de la photographie,) je relève deux citations de Sergio Larrain.

J’aime beaucoup sa façon de définir la démarche photographique, l’irruption de ce qui advient. Miracle, dit-il, car cela advient dans la rencontre de l'instant d'une plongée en soi et d'une présence capturée par le regard.

Et j’apprécie ce qu’il dit de la « géométrie » agissante dans ce qu’on capte en photographiant. Que la structure soit organisée autour de silhouettes ou de formes abstraites, c’est vrai : géométrie.

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31/05/2018

Superbe exposition de Tomoko Yoneda, Maison de la culture du Japon.

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Pour cette exposition, j’ai revisité les lieux où Camus a vécu, ainsi que les endroits et les événements historiques qui l’ont inspiré, dialoguant avec les habitants de l'Algérie et de la France chères à l'écrivain pour mieux explorer en images la question de l’amour universel et radieux. Je me suis efforcée d’alimenter la réflexion sur la nature humaine, en répondant en photographies aux événements du passé, mais aussi aux ombres qui planent de nouveau sur l’Europe et le Japon.                    

 Tomoko Yoneda (début de son texte introductif. Suite sur le site de la Maison de la culture du Japon, où on peut lire aussi une présentation de l’artiste, de sa démarche de photographe)… https://www.mcjp.fr/fr/agenda/tomoko-yoneda 

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